La sélection de la rentrée - Septembre / Octobre 2014 :
ALBUM DU MOIS :
Septembre :
Etienne : Le troisième opus du groupe de punk rock danois perpétue la qualité sans équivoque de ses deux aînés. Moins "énergico-adolescent" que le premier album, moins torturé que le deuxième, Iceage créer ici un album de maturité, beaucoup plus varié, voire plus pop dans la production, tout en gardant une composition mélodique et rythmique punk. Ils abandonnent alors les morceaux ultra-concentrés de 2 minutes pour doubler la durée et ainsi proposer un style beaucoup plus élaboré et posé que l'on ne se lasse pas d'écouter.
Alex : Une grosse claque. Iceage délaisse son credo hardcore (qu'il maîtrisait pourtant à merveille), pour un horizon musical plus varié mais toujours aussi sombre. Des arrangements amples et sombres (on pense à l'aristocratie post-punk ici, Nick Cave, Johnny Thunders, ou à Bryan Ferry). Impressionnant.
PS : le titre est-il une allusion ironico-sexuelle au Sowing the Seeds Of Love des Tears For Fears ? Votre serviteur le croit en tous cas, et trouve ça assez hilarant.
PS : le titre est-il une allusion ironico-sexuelle au Sowing the Seeds Of Love des Tears For Fears ? Votre serviteur le croit en tous cas, et trouve ça assez hilarant.
Octobre :
Alex : Son altesse est de retour pour donner une nouvelle leçon de funk à l'humanité. Premier morceau, diablement efficace mais un peu putassier, on craint le pire (rien de grave, à la réécoute il est même très jouissif). Mais on a tort, on tient là un album bien meilleur que le très bon 20Ten ou le bon mais un peu longuet LotusFlow3r/MPL Sounds. En se recentrant sur ce qu'il fait de mieux, c'est à dire de l'électrofunk ultra efficace, et en l'agrémentant de sons on ne peut plus modernes (ce rnb dont il est un précurseur, déjà exploré sur 20Ten entre autres), il sort même probablement son meilleur album depuis The Rainbow Children (voire Sign'O'The Times mais je ne l'affirmerais pas avant d'avoir réécouté un certain nombre de disques). Tous les morceaux sont excellents, l'ensemble est inattaquable. Prince s'est remis en question, a coupé court à l'autosatisfaction, et s'est remis à écrire des chansons (des classiques, même). Un chef-d'oeuvre, j'assume le terme.
Alex : Son altesse est de retour pour donner une nouvelle leçon de funk à l'humanité. Premier morceau, diablement efficace mais un peu putassier, on craint le pire (rien de grave, à la réécoute il est même très jouissif). Mais on a tort, on tient là un album bien meilleur que le très bon 20Ten ou le bon mais un peu longuet LotusFlow3r/MPL Sounds. En se recentrant sur ce qu'il fait de mieux, c'est à dire de l'électrofunk ultra efficace, et en l'agrémentant de sons on ne peut plus modernes (ce rnb dont il est un précurseur, déjà exploré sur 20Ten entre autres), il sort même probablement son meilleur album depuis The Rainbow Children (voire Sign'O'The Times mais je ne l'affirmerais pas avant d'avoir réécouté un certain nombre de disques). Tous les morceaux sont excellents, l'ensemble est inattaquable. Prince s'est remis en question, a coupé court à l'autosatisfaction, et s'est remis à écrire des chansons (des classiques, même). Un chef-d'oeuvre, j'assume le terme.
CHANSON DU MOIS :
Etienne : Avec ce nouveau morceau, le groupe australien frappe fort, très fort ! Nous proposant comme à son habitude un rock psyché électronique teinté de dissonances, jouant les apprentis sorciers dans une recette fonctionnant à merveille, nous narguant de dissonances ravageuses. Le tout est mis sur un super clip collant parfaitement à l'ambiance du morceau et le sublimant.
Alex : Clip cramé et génial, morceau génial et cramé. Plus rockab et (slacker?)pop que le précédent (et excellentissime) album de l'an dernier, et moins hard, mais toujours aussi bon. J'attends avec hâte l'album. Un bijou.
Alex : C'est pop et fou comme du Of Montréal ou du Magnetic Fields, avec ce côté eighties aussi excessif que jouissif. Beau ? Oui. C'est Ariel Pink, qui signe ici la fausse BO d'un film des années 80 qu'on imagine de série Z, mais culte et attachant. Amis du bon goût, cassez-vous. Ici on s'amuse.
Morceaux :
- Hiphop/Rnb :
Chance The Rapper & The Social Experiment - No better Blues Coup de cœur
Alex : Un magnifique morceau, toujours aussi cramé. Toujours aussi bon. Plus spoken-word et déclamé, à la Gil-Scott Heron, avec cette voix éraillée (blues, pour le coup, on peut oser le mot). Et puis ce groupe, The Social Experiment, d'abord backing band sur scène uniquement, puis qui s'immisce de plus en plus dans la composition, au point de former une réelle osmose avec le MC, qui catalyse leurs talents mutuels pour donner le meilleur. Au top.
Alex : Bon comme du Tupac vocalement, avec une instru démente et un tas de guests impliqués, cette version est une tuerie d'une efficacité totale. Tout le monde est à genou en 2 secondes. Classe.
Alex : Nouveau morceau du petit génie (sur album) aux fréquentations incertaines (il est en feat. sur un nombre hallucinant de chansons pourraves). Egotrip pop (les paroles) avec un vague parfum d'exotisme (ce funk luxuriant, sur un sample des Isley Brothers), efficace, décomplexé et estival. Moins profond que ce à quoi ils nous a habitué sur le précédent album, mais c'est bon quand même.
Alex : Le type du Harlem Shake... Je ne sais même pas pourquoi j'ai cliqué tellement le truc me débecquetait, vraiment musicalement c'était naze. Et bien j'aurais eu tort sur ce coup-là, ce morceau est top. Interprétation habitée, instru rêche et clinquante comme il faut, avec ce juste mélange de séduction et d'agression qui fait le sel de ce genre de hiphop/rnb d'obédience plutôt trap/drill.
- Rock :
Etienne : Indispensable single de l'excellent EP dont vous aurez plus de détails dans la partie albums.
Alex : Topissime. la rage, la fureur, la frustration. Tout est là. L'essence du rock même. Et puis des gens qui aiment autant les Talking Heads sont forcément dans le droit chemin.
Alex : Cet inédit de Bowie, sorti sur une compilation ou un coffret (comment peut-on faire une compilation exhaustive de Bowie au passage ? Sacré défi), est plutôt jazzy, avec orchestre et tout. Très bon. Bon, ben plus qu'à nous refaire un album David.
Etienne : L'album sort le 20 janvier 2015 sur le label états-unien jagjaguwar, on attend ça avec impatience.
Alex : Rock, post-punk, Interpol, shoegaze, Joy Division, Crocodiles... Que de bonnes références, pour un morceau qui prouve que le groupe, non content de les avoir bien digérées, sait en tirer une mixture parfaitement irrésistible. J'adore.
Alex : Noise à donf, malsain... On pourrait passer ce morceau sur une scène d'anthropophagie d'un épisode de la saison en cours de the Walking Dead. Intense dans son genre, même si ce n'est pas ce que vous allez chantonner sous la douche ou écouter vingt fois par jour. C'est comme si le John Lydon des premiers PiL se faisait torturer dans un entrepôt vétuste Est-Allemand, pour vous situer le truc. Avec des zombies dedans.
Alex : Thurston revient à quelque chose de plus Sonic Youthien, et pour tout dire, même si je suis très ouvert quand aux évolutions de carrière et aux changements musicaux des gens que j'admire, quand c'est aussi bien fait qu'ici, ben ça m'arrange. Bon si Kim Gordon avait posé sa voix quelque part ça aurait été parfait, mais ça va être complexe. Excellent morceau à la hauteur de ce que le guitariste et son groupe ont offert de meilleur.
- Pop :
Panda Bear - Mr Noah Coup de cœur
Alex : Retour en forme de Panda Bear, avec un son proche de celui de Tomboy, mais en plus percutant et agressif, avec une écriture directe et efficace. Le morceau vous rentre en tête en une seule écoute. Et sa façon de poser sa voix est toujours aussi fascinante, entre Beach Boys, crooner dérangé, slacker, psyché, et muezzin/bonze. Gros coup de cœur récent, j'attends l'album avec une impatience non dissimulée.
Candids - Coma
Alex : Qui sont les Candids ? Un excellent groupe de pop nantais, gros coup de cœur lors de la première partie d'un concert à Nantes, justement. Ils ont un côté chorale pop qui les rapproche de groupes que j'aime beaucoup personnellement, comme les Bewitched Hands, I'm From Barcelona.... Et qui leur assure sûrement une belle diversité musicale. Qui s'entend ici, en tous cas. Chanson pop impeccable, passionnante (et passionnée) de bout en bout, variée tout en étant directe et efficace au possible. Bref, ils sont aussi bons en studio que sur scène. Et ça fait plaisir à entendre. Un futur grand de la pop d'ici, s'ils persévèrent (ce que je leur souhaite de tout cœur).
Alex : C'est joliment désuet et naïf, mais tellement beau que c'en est aussi terriblement émouvant. On est touchés en plein cœur par cette électropop candide au chant féminin angélique et aux chœurs délicats au bout de 5 secondes.
Alex : De la pop haute couture, avec basse démente, batterie qui groove, piano qui en impose, guitare entêtante, chœurs et reverb. Une vraie bonne chanson, bien écrite et chantée avec talent. Du début à la fin, rien à redire, à part Wow.
Alex : J'ai toujours trouvé ces deux-là très intéressants, ensemble ou en solo, mais pour moi il a toujours manqué un petit truc. Jusqu'à ce morceau, entre disco et soft rock californien, avec cette voix de chèvre traînante et décalée, et les chœurs mignons tout plein de sa sœur. Le dosage parfait. Du coup, note à soi-même : écouter l'album un de ces jours.
Etienne : Outre le fait que cet artiste vienne de Nantes ( notre lieu de résidence ), ce qui est déjà une qualité remarquable, le monsieur compose une pop minimale et produite avec des airs de r'n'b suaves et sensibles ravissant nos petites oreilles. Alors à quoi bon avoir des yeux ?
Alex : Son électro-pop précieuse et délicate et sa voix obsédante me conviennent tout à fait. Excellent morceau.
Etienne : Un nouveau morceau pop synthétique sympathique en provenance de Reims.
Alex : Nouveau projet de l'ex-chanteur de Wu Lyf, ce groupe souffre un peu de la comparaison avec son grand frère. On a perdu en profondeur musicale, et le rendu final est plus proche de la pop de stade que de la pop indé efficace mais de qualité de Wu Lyf. Dommage.
- Electro :
Etienne : Notre petit chouchou lituanien met en ligne un nouveau morceau le 31 octobre et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est assorti au thème d'Halloween ! Il nous propose des ambiances auquel nous ne nous attendions pas venant de sa part avec des sonorités énigmatiques voire lugubre. Pour résumer en une phrase je dirais que c'est un remix techno de magma pour un film d'épouvante. Avec ce long morceau il joue alors sur un riche ensemble d'ambiances comme d'inspirations, laissant le temps d'étirer le sons et les rythmes pour les laisser s'insinuer puis se dissiper de façon perfide.
Alex : Cette techno de train fantôme est tout à fait géniale, la progression est hallucinante de maîtrise. Production au top, inventivité, mise en ambiance d'une qualité ahurissante, et côté ludique assumé, on a notre morceau électro du mois. Dingue.
Alex : Kitsch et naïf, probablement. Très premier degré en tout cas, ça en devient même très touchant. En on se prend à revenir très souvent à ces morceaux chargés en émotion derrière la façade ultra-ludique.
Alex : Ultra-méga-kitschissime. Sortez la chemise à paillettes, la chaîne en or, les poils du torse et la stachmou à la Moroder. Car là on est clairement chez Giorgio, entre la période disco et surtout la période BO eighties clinquantes. Ca n'est peut-être pas d'une profondeur abyssale, mais c'est diablement efficace. Plaisir coupable.
Alex : Mécaniser et synthétiser les rythmes endiablés du vaudou afro-caribéen, un peu comme Suicide a traité le rock des années 50, vous y aviez pensé ? Eux l'ont fait. C'est assez dingue et tout à fait passionnant, même si l'écoute à un moment inadéquat peut lasser sur la durée. Radical et donc nécessaire.
Alex : C'est du plaisir coupable assumé ça. Je déteste ce type, et même s'il s'est un peu retenu ici, son eurodance dégoulinante est un supplice pour les oreilles. Mais il y a les filles de Haim, et vocalement cette chanson est ultra intéressante. Le rendu, percutant au demeurant, est donc sauvé par les voix des Haim.
- Chanson Française :
Brigitte - A bouche que veux-tu
Alex : Franchement, single impeccable d'une intelligence et d'une sensualité folles. De la pop francophone charmante, débridée et inventive, que demander de plus ? Même le clip est réussi !
Alex : Franchement, single impeccable d'une intelligence et d'une sensualité folles. De la pop francophone charmante, débridée et inventive, que demander de plus ? Même le clip est réussi !
- Soul/Funk :
Etienne : Entre rock 60's et bo jazz : ça claque !
Alex : Le combo funk se renouvelle en piochant dans le hard rock de la fin des sixties et du début des seventies quelques éléments bien sentis. On entend tout un tas de musiques qui groovent, philly, kraut, jazz westcoast, afrobeat presque, et j'en passe. Morceau passionnant.
Albums :
Alex : L'ex-frontman des regrettés Girls sort son (déjà) deuxième album solo depuis la dissolution de son groupe. Et il l'a annoncé, cet album a été conçu comme un disque country, au sens le moins restrictif possible du terme. En bref, il continue à faire de la pop mais l'habille de la chaleur du Sud des Etats-Unis. Bon, c'est un disque de Christopher Owens, autant dire qu'il est truffé d'excellentes chansons, le bonhomme étant touché par la grâce quasiment en permanence. Et cette ambiance néo-country lui va à ravir, faisant sonner ces perles un peu comme un disque de Big Star sorti en 2014. Ce qui, pour ceux qui lisent et comprennent ces mots, est sans doute le plus grand compliment qu'on puisse faire à un album de pop. Evidemment, ces chœurs gospel, ces guitares au son clair, cette ambiance un peu cliché, cette voix si particulière... n'iront pas à tout le monde. Et c'est bien dommage, car passer à côté de ce disque, c'est le pense un immense gâchis. Si vous aimez les grandes chansons pop sensibles, énergiques et belles, c'est par ici.
The Drums - Encyclopedia Coup de cœur
Alex : Réduits au nombre de deux (le duo fondateur), les Drums font une musique plus viscérale que jamais. Encore plus minimaliste, ressérée, directe, comme un uppercut. Après les débuts enjoués, puis Portamento le diamant noir, on s'enfonce encore une nuance plus sombre. Et alors que les synthétiseurs analogiques n'ont jamais été aussi présents, les guitares n'ont jamais autant hurlé chez les Drums qu'ici, et prennent souvent la première place dans le mix. On entend ainsi davantage les Smiths que jamais, mais pas que. Kraftwerk, Joy Division et consorts sont toujours de la partie, de moins en moins discernables sous la patte The Drums. Un disque de rock courageux, de pop rempli de grandes chanson, de post-punk écorché, d'électronique primale, tout ça en même temps et bien plus encore, c'est le pari insensé qu'arrive à réaliser ce groupe qui s'impose définitivement comme un incontournable de l'époque. Brillant.
Etienne : Des guitares saturées restant en suspend, comme des sirènes urgentes, provoquant une tension dans une musique rythmé par une batterie pressée et sèche qu’adoucie la voix pop et cynique de Jonathan Pierce pour un rendu intimiste. Voilà la formule miracle de ce troisième album sorti sur le label Minor Records que nous vous recommandons grandement.
Aphex Twin - Syro Coup de cœur
Etienne : 13 ans que le fameux irlandais ne nous avait pas abreuvé d'un nouveau chef d'oeuvre, mais voici un album toujours aussi singulier et poétique, variant comme à son habitude rythme et ambiance tout en restant à coup sûr d'une fraîcheur remarquable. Il exacerbe alors sa capacité qu'il a de rendre accessible une inaccessible musique expérimentaletechno et de ravire tous les goûts en matières de styles musicaux. Breaks et mélodies s’enchaînent de façon méthodique, logique, jusqu'à en devenir naturel. L'osmose prend alors forme entre bruits et rythmes, formant une musique des plus magistrales.
Alex : On est en terrain connu avec ce nouvel Aphex Twin. Je dirais même en terrain conquis. Rien de bien neuf à part une maestria évidente dans la maîtrise de ces climats électroniques, et une sensibilité intacte qui emmène tout sur son passage. Un cocon dont on ne veut plus sortir après écoute.
Ought - Once More With Feeling... EP Coup de cœur
Etienne : Après un album sorti fin avril ayant émoustillé les papilles auditives des journalistes de Pitchfork, voici que le groupe canadien signé sur le label montréalais Constellation Records sort un EP dans une veine tout aussi post punk que son prédécesseur, quoi qu'un peu plus expérimental. Ce quatre titres magistral nous emmène sur les tortueux chemins des 70's avec un chant fougueux à la Tom Verlaine et des guitares et orchestrations à la Siouxie and the Banshees. Même si ils ne sont pas les seuls à naviguer sur cette vague toujours en rémanence, tel les génial Cissa de TRAAMS cette année.
Alex : Ils n'inventent toujours rien, mais le font toujours avec tant de conviction et de rage que leur post-punk est toujours aussi jouissif. A mon avis, ils sont à voir absolument en concert. Très bon EP.
Etienne : Des guitares saturées restant en suspend, comme des sirènes urgentes, provoquant une tension dans une musique rythmé par une batterie pressée et sèche qu’adoucie la voix pop et cynique de Jonathan Pierce pour un rendu intimiste. Voilà la formule miracle de ce troisième album sorti sur le label Minor Records que nous vous recommandons grandement.
Julian Casablancas + The Voidz - Tyranny Coup de cœur
Alex : Julian Casablancas se réinvente en chanteur d'un groupe punk influencé par le hardcore, Sonic Youth, le post-punk, Daft Punk et DAF. Et sort un album mille fois plus vivant et incarné que les deux derniers Strokes réunis. Avec des tas de morceaux inventifs et indispensables dedans. Bref, métamorphose risquée mais réussie, et pas qu'un peu. J'applaudis des deux mains entre deux headbang et une larmichette.
Alex : Julian Casablancas se réinvente en chanteur d'un groupe punk influencé par le hardcore, Sonic Youth, le post-punk, Daft Punk et DAF. Et sort un album mille fois plus vivant et incarné que les deux derniers Strokes réunis. Avec des tas de morceaux inventifs et indispensables dedans. Bref, métamorphose risquée mais réussie, et pas qu'un peu. J'applaudis des deux mains entre deux headbang et une larmichette.
Aphex Twin - Syro Coup de cœur
Etienne : 13 ans que le fameux irlandais ne nous avait pas abreuvé d'un nouveau chef d'oeuvre, mais voici un album toujours aussi singulier et poétique, variant comme à son habitude rythme et ambiance tout en restant à coup sûr d'une fraîcheur remarquable. Il exacerbe alors sa capacité qu'il a de rendre accessible une inaccessible musique expérimentaletechno et de ravire tous les goûts en matières de styles musicaux. Breaks et mélodies s’enchaînent de façon méthodique, logique, jusqu'à en devenir naturel. L'osmose prend alors forme entre bruits et rythmes, formant une musique des plus magistrales.
Alex : On est en terrain connu avec ce nouvel Aphex Twin. Je dirais même en terrain conquis. Rien de bien neuf à part une maestria évidente dans la maîtrise de ces climats électroniques, et une sensibilité intacte qui emmène tout sur son passage. Un cocon dont on ne veut plus sortir après écoute.
Ought - Once More With Feeling... EP Coup de cœur
Etienne : Après un album sorti fin avril ayant émoustillé les papilles auditives des journalistes de Pitchfork, voici que le groupe canadien signé sur le label montréalais Constellation Records sort un EP dans une veine tout aussi post punk que son prédécesseur, quoi qu'un peu plus expérimental. Ce quatre titres magistral nous emmène sur les tortueux chemins des 70's avec un chant fougueux à la Tom Verlaine et des guitares et orchestrations à la Siouxie and the Banshees. Même si ils ne sont pas les seuls à naviguer sur cette vague toujours en rémanence, tel les génial Cissa de TRAAMS cette année.
Alex : Ils n'inventent toujours rien, mais le font toujours avec tant de conviction et de rage que leur post-punk est toujours aussi jouissif. A mon avis, ils sont à voir absolument en concert. Très bon EP.
Alex : Cet album se situe dans un registre pop proche de celui de Christopher Owens (sous influence Chris Bell, Big Star, Neil Young, la country, les Beach Boys, McCartney,...), mais en plus nineties (on décèle beaucoup d'Elliott Smith, de Mercury Rev, Flaming Lips, voire de Radiohead bref de rock/pop indé de l'époque). Et il est aussi réussi que ce dernier. Les merveilles s'empilent au fur et à mesure que les chansons (et non les pistes, les tracks ou autre, ici on parle de popsongs au sens le plus noble du terme) défilent. Passant d'ambiances vaporeuses, aériennes, à d'autres plus rock et électriques, ce disque est néanmoins mû tout du long par une mélancolie douce, comme un fil rouge, dansant entre désespoir et béatitude au gré des arrangements sublimes. Pour notre plus grand bonheur. Grand disque pop.
SBTRKT - Wonder Where We Land
Alex : Cet album, étonnamment électro pop et moins sombre qu'attendu, est une réelle réussite, avec des morceaux géniaux, une qualité relativement constante tout du long, une vraie générosité (durée des morceaux, nombre, et richesse sonore). Une fin d'album un peu moins percutante empêche de parler de réussite majeure, mais on n'en est vraiment pas loin. Pop, smart, sans complexes ni prise de tête mais loin d'être idiot pour autant, ce disque est celui qu'il vous faut.
Tony Allen - Film Of Life
Alex : Le maestro de la batterie nous offre avec cet opus solo une solide collection de chansons qui à défaut de constituer un ensemble homogène, fait preuve d'une belle diversité, et d'un talent intact. Dans l'ensemble, des titres exceptionnels, à quelques exceptions près, mais l'ensemble de l'album se tient très bien. La générosité transparaît à travers chaque morceaux (structures rallongées, arrangements riches en détails et en sonorités affriolantes...), et ça fait plaisir. Surtout, ne pas passer à côté !
Foxygen - ... And Star Power
Alex : Il est difficile de se faire un avis sur ce disque. Entre morceaux géniaux, pompages éhontés (Todd Rundgren devrait toucher des droits sur certains morceaux...), production brouillonne, interludes et morceaux ineptes, concept fumeux, on ne sait plus où donner de la tête. Au final, le groupe s'est vraiment trop dispersé, et on se retrouve avec un bon album très inégal là où on aurait pu attendre beaucoup plus, avec l'album précédent (une réussite), et surtout le maxi inaugural tout simplement génial. Dommage, mais je suis persuadé qu'ils sauront se reconcentrer pour le prochain.
Alex : Il est difficile de se faire un avis sur ce disque. Entre morceaux géniaux, pompages éhontés (Todd Rundgren devrait toucher des droits sur certains morceaux...), production brouillonne, interludes et morceaux ineptes, concept fumeux, on ne sait plus où donner de la tête. Au final, le groupe s'est vraiment trop dispersé, et on se retrouve avec un bon album très inégal là où on aurait pu attendre beaucoup plus, avec l'album précédent (une réussite), et surtout le maxi inaugural tout simplement génial. Dommage, mais je suis persuadé qu'ils sauront se reconcentrer pour le prochain.
SBTRKT - Wonder Where We Land
Alex : Cet album, étonnamment électro pop et moins sombre qu'attendu, est une réelle réussite, avec des morceaux géniaux, une qualité relativement constante tout du long, une vraie générosité (durée des morceaux, nombre, et richesse sonore). Une fin d'album un peu moins percutante empêche de parler de réussite majeure, mais on n'en est vraiment pas loin. Pop, smart, sans complexes ni prise de tête mais loin d'être idiot pour autant, ce disque est celui qu'il vous faut.
The Growlers - Chinese Fountain
Alex : Virage pop négocié avec brio pour les Growlers, pour un album qui sonne très anglais, urbain, et est riche et varié (on ose même du disco ici). Excellent.
Alex : Virage pop négocié avec brio pour les Growlers, pour un album qui sonne très anglais, urbain, et est riche et varié (on ose même du disco ici). Excellent.
Thom Yorke - Tomorrow's Modern Boxes
Alex : Cet album, c'est du Thom Yorke classique. C'est un peu pareil qu'avec Radiohead pour moi : depuis Amnesiac, je suis séduit par leur facette plus pop (In Rainbows) et déçu par le manque de profondeur de leur facette électronique (The King Of Limbs). Et bien vous avez tout cela sur cet album. Quand Thom chante et compose une vraie chanson (ah oui, on peut le faire uniquement avec des bleeps, c'est possible et même très beau), ça fonctionne. Quand il s'embarque dans des trucs ineptes sans structure ni consistance, on s'ennuie, ferme. Un très bon album, et c'est déjà beaucoup, mais pas un GRAND album.
Alex : Cet album, c'est du Thom Yorke classique. C'est un peu pareil qu'avec Radiohead pour moi : depuis Amnesiac, je suis séduit par leur facette plus pop (In Rainbows) et déçu par le manque de profondeur de leur facette électronique (The King Of Limbs). Et bien vous avez tout cela sur cet album. Quand Thom chante et compose une vraie chanson (ah oui, on peut le faire uniquement avec des bleeps, c'est possible et même très beau), ça fonctionne. Quand il s'embarque dans des trucs ineptes sans structure ni consistance, on s'ennuie, ferme. Un très bon album, et c'est déjà beaucoup, mais pas un GRAND album.
Tony Allen - Film Of Life
Alex : Le maestro de la batterie nous offre avec cet opus solo une solide collection de chansons qui à défaut de constituer un ensemble homogène, fait preuve d'une belle diversité, et d'un talent intact. Dans l'ensemble, des titres exceptionnels, à quelques exceptions près, mais l'ensemble de l'album se tient très bien. La générosité transparaît à travers chaque morceaux (structures rallongées, arrangements riches en détails et en sonorités affriolantes...), et ça fait plaisir. Surtout, ne pas passer à côté !
The Vaselines - V For Vaselines
Etienne : Le couple écossais revient avec un album plus rock et plus roots, en témoigne la pochette. Ils "lubrifient" alors leurs guitares électriques hard, frisant le punk, avec des vocalises pop s’entremêlant. Le tout est homogène et dynamique, comme d'un seul jet de studio. A consommer sans modération !
Alex : Efficace, pop et direct, cet opus est une réussite sans conteste. Du bonheur en barres. Conseillé à tous les amateurs de power pop intègre et généreuse.
Allah-Las - Worship The Sun
Alex : Après un impeccable premier effort certes rétro mais plein de grâce, il me tardait d'entendre à nouveau ce groupe si prometteur. Mon avis ? Ils n'inventent toujours rien, mais bon sang qu'est-ce qu'ils le font bien ! Tous ces titres, individuellement, semblent être LA pépite du best of d'un obscur groupe sixties. Cette collection de chansons parfaites de bout en bout est donc plus qu'impressionnante et fortement recommandée pour les amateurs de pop finement ciselée. On n'entend pas 40 minutes de perles pop de cette qualité tous les jours.
Electric Würms - Musik, Die Schwer Zu Twerk
Alex : Si vous n'avez rien lu sur ce groupe, vous devinerez néanmoins assez rapidement à l'écoute de ce disque qu'il s'agit d'un side-project des Flaming Lips. A ceci près qu'ici ce n'est plus Wayne Coyne le leader, mais Steven Drozd. Un peu sur le modèle des groupes australiens Pond, Tame Impala & Co dont le personnel se recoupe mais dont les leaders sont différents pour chaque projet, donc. Et qu'Est-ce que ça change ? Et bien au final pas grand chose, on retrouve un son proche des derniers Lips, avec quelques lubies propres à Drozd qui se voient accentuées (les claviers analogiques, le krautrock, l'imagerie de série B d'horreur, le mélange de sonorités agressives et ultra pop, les passages ambient passant du planant à l'inquiétant en quelques secondes...). On perd ainsi la concision et la force de frappe des Lips, mais cette diminution d'impact et d'accessibilité se voit compensée de façon très intéressante par une plus grande liberté dans les sonorités et la structure des morceaux. L'album, avec son titre assez drôle, il faut le reconnaître, se révèle au fil des écoute bien plus crucial que ce que la plupart des critiques en ont dit. Il serait dommage de ne prêter qu'une oreille distraite et condescendante sur ce qui apparaît comme un amusement de la part d'un fou de studio. Ce disque, bien que me parlant un peu moins que les derniers Lips, est tout de même un grand cru. Il est viscéral, avec beaucoup de fond, habité. Tout le contraire de ce que vous lirez dessus ailleurs. Faites-moi confiance sur ce coup-là, et embarquez pour le voyage. Vous ne serez pas déçus, promis.
Bass Drum Of Death - Rip This
Alex : Ah, ce rock bourrin, bas du front et castagneur, ça fait quand même du bien quand c'est bon comme ça. Ca me rappelle le collège tiens, la batterie tapageuse, la basse simpliste, la grosse guitare fédératrice, le chanteur narquois... Sans doute pas un disque dont on se souviendra dans quelques années, mais un putain de bon défouloir quand même, et mine de rien du fort bel ouvrage, dans le genre. J'adhère à 100%.
Etienne : Le couple écossais revient avec un album plus rock et plus roots, en témoigne la pochette. Ils "lubrifient" alors leurs guitares électriques hard, frisant le punk, avec des vocalises pop s’entremêlant. Le tout est homogène et dynamique, comme d'un seul jet de studio. A consommer sans modération !
Alex : Efficace, pop et direct, cet opus est une réussite sans conteste. Du bonheur en barres. Conseillé à tous les amateurs de power pop intègre et généreuse.
Allah-Las - Worship The Sun
Alex : Après un impeccable premier effort certes rétro mais plein de grâce, il me tardait d'entendre à nouveau ce groupe si prometteur. Mon avis ? Ils n'inventent toujours rien, mais bon sang qu'est-ce qu'ils le font bien ! Tous ces titres, individuellement, semblent être LA pépite du best of d'un obscur groupe sixties. Cette collection de chansons parfaites de bout en bout est donc plus qu'impressionnante et fortement recommandée pour les amateurs de pop finement ciselée. On n'entend pas 40 minutes de perles pop de cette qualité tous les jours.
Electric Würms - Musik, Die Schwer Zu Twerk
Alex : Si vous n'avez rien lu sur ce groupe, vous devinerez néanmoins assez rapidement à l'écoute de ce disque qu'il s'agit d'un side-project des Flaming Lips. A ceci près qu'ici ce n'est plus Wayne Coyne le leader, mais Steven Drozd. Un peu sur le modèle des groupes australiens Pond, Tame Impala & Co dont le personnel se recoupe mais dont les leaders sont différents pour chaque projet, donc. Et qu'Est-ce que ça change ? Et bien au final pas grand chose, on retrouve un son proche des derniers Lips, avec quelques lubies propres à Drozd qui se voient accentuées (les claviers analogiques, le krautrock, l'imagerie de série B d'horreur, le mélange de sonorités agressives et ultra pop, les passages ambient passant du planant à l'inquiétant en quelques secondes...). On perd ainsi la concision et la force de frappe des Lips, mais cette diminution d'impact et d'accessibilité se voit compensée de façon très intéressante par une plus grande liberté dans les sonorités et la structure des morceaux. L'album, avec son titre assez drôle, il faut le reconnaître, se révèle au fil des écoute bien plus crucial que ce que la plupart des critiques en ont dit. Il serait dommage de ne prêter qu'une oreille distraite et condescendante sur ce qui apparaît comme un amusement de la part d'un fou de studio. Ce disque, bien que me parlant un peu moins que les derniers Lips, est tout de même un grand cru. Il est viscéral, avec beaucoup de fond, habité. Tout le contraire de ce que vous lirez dessus ailleurs. Faites-moi confiance sur ce coup-là, et embarquez pour le voyage. Vous ne serez pas déçus, promis.
Etienne : Génial album de rock sentant bon le rock 70's avec ses airs de glam rock et de power pop, le tout joué et chanté par un trio 100% féminin, dans la pure tradition de l'art. La composition et la forme sont classiques, n'en demeure pas moins que le rendu électrique et énergique ne laisse pas indifférent.
Alex : Etienne a bien résumé le propos : punk, glam et power pop. On pense à Joan Jett et The Sits comme figures tutélaires, mais on oublie bien vite ces références pour admirer le résultat (un excellent album rock) et/ou sauter partout.
Caribou - Our Love
Alex : On pouvait légitimement craindre un disque house un peu facile de la part de Dan Snaith, et d'ailleurs pour certains ça sera le cas. En revanche, pour ma part, on a un excellent disque d'électropop clinquante. Alors oui, il faut aimer Disclosure, les claviers à paillettes, les voix rnb, mais si on ne chipote pas là-dessus, c'est vraiment du tout bon. Pour résumer, un excellent exercice de style dance-rnb de la part de Caribou, qui déstabilisera sûrement sa "fanbase" mais lui fera gagner en audience.
Alex : On pouvait légitimement craindre un disque house un peu facile de la part de Dan Snaith, et d'ailleurs pour certains ça sera le cas. En revanche, pour ma part, on a un excellent disque d'électropop clinquante. Alors oui, il faut aimer Disclosure, les claviers à paillettes, les voix rnb, mais si on ne chipote pas là-dessus, c'est vraiment du tout bon. Pour résumer, un excellent exercice de style dance-rnb de la part de Caribou, qui déstabilisera sûrement sa "fanbase" mais lui fera gagner en audience.
Bass Drum Of Death - Rip This
Alex : Ah, ce rock bourrin, bas du front et castagneur, ça fait quand même du bien quand c'est bon comme ça. Ca me rappelle le collège tiens, la batterie tapageuse, la basse simpliste, la grosse guitare fédératrice, le chanteur narquois... Sans doute pas un disque dont on se souviendra dans quelques années, mais un putain de bon défouloir quand même, et mine de rien du fort bel ouvrage, dans le genre. J'adhère à 100%.
Bonnie Prince Billy - Singer's Grave a Sea of Tongues
Alex : Je l'avoue, je suis un peu paumé dans la discographie immense de Will Oldham. Je possède et j'écoute surtout I See A Darkness, puis quand je tombe sur un de ses disques au hasard d'une promenade sur internet, je l'écoute, et bien que ça ne soit jamais une déception, je n'ai pas encore poussé plus que ça la découverte. La sortie de cet album est donc un bon prétexte pour se replonger dans l'art du bonhomme. Et force est de constater qu'on a affaire à un excellent album, d'une finesse inouïe. Non vraiment, ce type pourrait tout jouer et tout chanter, il serait absolument tout le temps touchant.
DJ Quik - The Midnight Life
Alex : Très sous-estimé en tant que producteur et MC, DJ Quik nous offre un album hiphop de haute volée, avec des instrumentations d'une délicatesse folle et un MCing de qualité (invités triés sur le volet). Bref, du bon boulot.
Vince Staples - Hell Can Wait
Alex : Un peu moins indispensable que son collègue ci-dessus, cet album est quand même fort sympathique. Un bon équilibre entre hiphop post-gangsta racoleur et qualité, qui rend l'impact de l'ensemble très efficace.
Alex : Je l'avoue, je suis un peu paumé dans la discographie immense de Will Oldham. Je possède et j'écoute surtout I See A Darkness, puis quand je tombe sur un de ses disques au hasard d'une promenade sur internet, je l'écoute, et bien que ça ne soit jamais une déception, je n'ai pas encore poussé plus que ça la découverte. La sortie de cet album est donc un bon prétexte pour se replonger dans l'art du bonhomme. Et force est de constater qu'on a affaire à un excellent album, d'une finesse inouïe. Non vraiment, ce type pourrait tout jouer et tout chanter, il serait absolument tout le temps touchant.
DJ Quik - The Midnight Life
Alex : Très sous-estimé en tant que producteur et MC, DJ Quik nous offre un album hiphop de haute volée, avec des instrumentations d'une délicatesse folle et un MCing de qualité (invités triés sur le volet). Bref, du bon boulot.
Vince Staples - Hell Can Wait
Alex : Un peu moins indispensable que son collègue ci-dessus, cet album est quand même fort sympathique. Un bon équilibre entre hiphop post-gangsta racoleur et qualité, qui rend l'impact de l'ensemble très efficace.
ON A APPRECIE :
3rdEyeGirl & Prince - PlectrumElectrum
Alex : Seconde livraison du Purple Yoda à sortir en Septembre, cet album est sur la forme et le fond, plus simple, direct et rock que l'autre. Et pourtant, ce qui semblerait une excellente idée (Prince sans artifices c'est souvent magique), emporte beaucoup moins mon adhésion. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le rendu global ne fait pas simple, mais simpliste. Les chansons d'abord, ne sont pas excellentes, reposent sur des gimmicks éculés et des riffs sans inspiration aucune. La production est lourde, grasse, à des années lumières de ce qu'on aurait pu attendre d'un album annoncé comme plus brut... Bref, il vaut surtout pour des titres comme Wow, Fixurlifeup, Anotherlove, Tictactoe, voire Fuknroll, qui sauvent cet album relativement bourrin, peu inspiré et raccoleur, légitiment son existence et le rendent malgré tout recommandable.
Acollective - Pangea
Alex : Cet album électro-rock possède certaines qualités, mais un mauvais goût assumé lui donne rapidement des airs de fête foraine assez lourds et écœurants. Le côté rock ainsi que la folie pop sont ainsi mal maîtrisés, de même que l'électronique superficielle et plate. Ceci dit, par moments on arrive à entendre certains passages plutôt sympathiques voire intéressants, notamment les morceaux plus calmes et apaisés ou les passages plus inquiétants (donc les moins euphoriques) et il se trouvera sûrement des gens pour apprécier cet album au demeurant honorable. Bref, jetez-y une oreille si vous aimez l'électropop qui ne se prend pas la tête, au pire vous aurez élargi votre culture musicale (et donc pas tout à fait perdu 40 minutes). Sympa sans plus, donc.
Trent Reznor & Atticus Ros - Gone Girl
Alex : Excellente BO, mais... Hors de contexte, on s'ennuie quand même, à moins d'être dans les conditions d'écoute optimales.
Alex : Excellente BO, mais... Hors de contexte, on s'ennuie quand même, à moins d'être dans les conditions d'écoute optimales.
Wampire - Bazaar
Alex : Pas si convaincu que ça par cet opus. Le groupe se prend un peu plus au sérieux que sur le très sympathique album de l'an dernier, et a donc énormément perdu en fraîcheur. C'est toujours sympa, parfois vraiment intéressant, mais l'ensemble reste oubliable. Dommage, des types qui reprennent "The Model" en début de carrière, ça me plaît bien pourtant.
Life Bewond Earth - Playground EP
Alex : Pas si convaincu que ça par cet opus. Le groupe se prend un peu plus au sérieux que sur le très sympathique album de l'an dernier, et a donc énormément perdu en fraîcheur. C'est toujours sympa, parfois vraiment intéressant, mais l'ensemble reste oubliable. Dommage, des types qui reprennent "The Model" en début de carrière, ça me plaît bien pourtant.
Life Bewond Earth - Playground EP
Merci à tous pour vos passages et vous commentaires, et à très bientôt pour d'autres chroniques. En espérant que vous fassiez ici de belles découvertes musicales.
Alex & Etienne