Les aventures musicales de deux potes

Les aventures musicales de deux potes

mardi 22 décembre 2020

Container - The Wants (2020)


C'est une petite pépite que je vous propose aujourd'hui avec ce trio New-Yorkais qui signe un premier album anthologique. The Wants est une œuvre brute à la moiteur 80's. La musique vibre d'une urgence en harmonie avec la période actuelle, comme vibrait le post punk à la fin des années 70's/début des 80's après 2 chocs pétroliers. 

Non sans rappeler la pochette du quatrième album de Can, Ege Bamyasi, la pochette de The Wants résume parfaitement le disque. Se condense en 30 minutes et sous un enveloppe indus', un concentré vitaminé de post-punk des plus jouissif. On y retrouve la noirceur de Joy Division, la production electronica de New Order, mais aussi des parties plus pop ou dansante à la Talking Head ou Depeche Mode. L'équilibre est alors parfait entre des titres plus rythmés et mélodiques comme sur Ape Trap et des titres plus ambiants tel Aluminium.


A consommer sans modération !

Container - The Wants sur Spotify


Etienne


dimanche 20 décembre 2020

James Righton - The Performer (2020) chronique bis

 

Le nom de James Righton ne vous parle peut être pas et pourtant vous le connaissez forcément. Claviériste de Klaxons, vous n'avez pas pu passer à côté du tube Golden Skans et ses "hou hou hou ahah". 6 ans après le dernier album des Klaxons, 3 ans après son projet Shock Machine où il a opéré avec Anna Prior, batteuse de Metronomy, le voilà propulsé sur un projet solo.

Avec ses airs de Nick Cave, le londonien de 37 ans revêt un costume de dandy résolument plus mature. Il nous embarque dans un univers anglais 70's raffiné allant de Bowie à Bryan Ferry en passant par Elton John. Il s'inspire aussi de tous ceux qui ont déjà arpenté ce style dans les 00's et 10's. On y retrouve du MGMT, Tame Impala, Timber Timbre, Metronomy ou encore du Arctic Monkeys. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard puisque Tom Ford, producteur des Arctic Monkeys à œuvré sur cet album.


Des orchestrations soignées à la Gainsbourg le différencie cependant de ces derniers. Sa veste n'est pas de cuire mais bien de velour.

Sorti en mars, l'album fait raisonnablement parti des grands albums de cette année. Preuve en est, c'est ici la deuxième chronique de cet album. Je vous invite d'ailleurs à retrouver la chronique d'Alexandre ici.


Etienne