Cette semaine, la pop française est à l'honneur avec un classique du genre par jour jusqu'à dimanche. Des disques qui nous tiennent particulièrement à cœur et que nous considérons comme des classiques indépassables dans leurs genres respectifs.
Aujourd'hui, magnificiance de la chanson française que cet album d'anthologie de Graeme Allwright, chanteur d'origine Neo-Zelandaise maîtrisant à perfection la langue de Molière. Au fil de ses balades aux inspirations anglaises, l'âme d'un bluesman, il conte la vie, l'amour et le voyage, avec sagesse et bon sens, à la manière de Brassens et sur les airs de Leonard Cohen.
Son folk culmine dans la première moitié de l'album, trouvant son essence dans la simplicité de sa voix et de sa guitare. Que ce soit dans des rythmes plus entraînant comme sur le très bon Jusqu'à La Ceinture, semblant être une intemporelle chanson de colo' qu'on se chante encore entre amis, ou sur des titres plus posés, tel Le Jour de Clarté, hymne à la liberté, ainsi que sur l'hypnotisante reprise de Leonard Cohen, Suzanne, Graeme Allwright sait nous captiver de son talent de songwriter et de sa guitare onirique.
La deuxième moitié n'est pas en reste, diversifiant le registre avec des influences country sur Qu'As-Tu Appris à l'Ecole? et Ne Laisse Pas Partir Ta Chance, cependant moins marquants mais permettant de faire respirer les douze titres. La production y est quelque peu plus étoffée, comme sur Petit Garçon, chant de noël naïf ou le très touchant L'Etranger, aussi repris de The Stranger de Leonard Cohen. Mais là encore, des chefs d'oeuvre de simplicité, à l'instar de La Ligne Holworth, narrant la vie d'un notable d'apparence respectable.
Graeme Allwright en 1978 |
Graeme Allwright a oeuvré toute sa vie pour la justice et la paix et a aujourd'hui 90 ans. Intemporels, ses morceaux sont les témoins actifs d'une vie engagée et passionnée, nous charmant d'une sensibilité remarquable, sublimant notre magnifique langue.
Pour écouter sur spotify c'est ici.
Etienne
Le plus gaulois des All Black !!!
RépondreSupprimerY a pas à dire ! Son chant et sa maitrise de la langue est bluffante, alors qu'il n'est venu en France alors qu'il avait déjà la vingtaine.
SupprimerEh moi j'l'aime vachement bien cette semaine là, que du bon, là c'est les balades folks pleines de poésie..et une très belle époque ;D
RépondreSupprimerMerci pour ton retour positif ça fait très chaud au petit coeur de blogger ! On a essayé de vraiment varier les styles et les décennies tout en les associant pour mettre en valeur la force commune de tous ces artistes.
SupprimerD'ailleurs ta semaine francophone au dernier jeu interblog m'a vraiment ouvert l'oreille à la chanson française, ça m'a bien motivé à me lancer dans ce petit projet quand Alexandre me l'a proposé !
SupprimerJe ne comptais par faire un article dessus initialement, ne le connaissant pas, mais je suis tombé dessus par hasard en préparant cette semaine et je suis tombé sous le charme de la simplicité et de la poésie de l'album. Donc pas vraiment un album de chevet, du moins pas encore !
RépondreSupprimerC'est pas mal du tout, y'a une précision Brassens dans l'écriture dépouillée, avec un côté pop beatnick sympa, un peu californien (Mamas & The Papas, c'est flagrant sur "Le Jour de Clarté"). Et cette espèce de tradition millénaire moyen-âgeuse du folk que l'on entend bien derrière le fin vernis "pop". C'est très bon !
RépondreSupprimerMerci pour vos encouragements les amis :)
La production épuré permet vraiment de faire ressortir les oririgines de la musique. Je n'avais aps pensé au Mamas & the papas masi effectivement c'est très pertinent.
SupprimerMes frères aînés écoutaient beaucoup ce disque que j'ai souvent écouté puis oublié! Merci pour le rappel plein de nostalgie...je vais essayer de le trouver.
RépondreSupprimerMerci à toi pour ton message. Je suis heureux d'avoir pu être le vecteur de cette réécoute !!
SupprimerBen voilà je l'ai trouvé en cd à presque rien ....Merci encore!
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