Encore une fois, je vous parle ici de certains albums sortis un peu plus tôt, et je ne vous parlerai que le mois prochain de certains disques de Mai, mais l'esprit y est : voici quelques-unes des sorties les plus marquantes de ce mois plutôt riche. Je vous laisse juger par vous-mêmes :
L'ALBUM DU MOIS
Tyler The Creator - IGOR
USA
Hip-hop, Electro-Pop, Soul/Gospel, Funk/Disco, Psychédélisme, Rock
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Ca y est, deux ans après Flower Boy (2017), mon album de l'année, et sérieux prétendant au trône des meilleurs disques de la décennie, le génial Tyler, The Creator revient avec un nouveau disque, IGOR. Le sale gosse provocateur balançant des gros bangers de rap atonal aura bien changé, lui qui compose désormais des symphonies soul/pop délicates aux arrangements baroques et chante autant qu'il ne rappe.
Avec Flower Boy puis IGOR, il a su conquérir les amateurs de belles mélodies, d'arrangements soignés, d'inventivité sonore tout en gardant les puristes rap qui ont bien compris que sur ce terrain là aussi il est impeccable. C'est d'autant plus impressionnant que sur ce dernier disque, il produit et arrange tout. Etant lui même doué avec les machines et bon claviériste, il s'est pourtant entouré de pas mal de monde pour ajouter de la densité à ce disque impressionnant : une voix, un choeur par ci, une guitare par là, etc... En cela, il est à la fois le digne descendant de l'homme-studio capable de recréer un style musical entier avec trois bouts de sample façon Neptunes, et du rôle de chef-d'orchestre visionnaire d'un Kanye West depuis My Beautiful Dark Twisted Fantasy.
Ce disque à la croisée des influences (électro-pop des années 2000, hip-hop, pop post-Neptunes, soul psychédélique, rap saturé à la Yeezus...) est une réussite totale. Avec un nombre d'invités assez conséquent, à la voix comme à la prod, Tyler garde néanmoins la main sur un projet ultra-personnel et se montre en véritable chef-d'orchestre, capable d'utiliser les interventions de ces collaborateurs souvent proches et récurrents pour transcender les morceaux d'un disque qu'il a entièrement composé, arrangé et produit par ailleurs. La cohésion musicale est assortie d'une cohésion thématique totale, des textes à l'interprétation et au traitement des voix qui servent le propos narratif de cet album concept sur une relation amoureuse vouée à l'échec. C'est une oeuvre brillante, dense mais concise, qui ne perd pas une seconde mais laisse tout de même l'auditeur respirer à travers de magnifiques plages instrumentales souvent délicates, pour mieux le cueillir au banger suivant. Un très, très grand album.
A écouter sur Spotify ou Deezer ou Youtube
USA
Hip-hop, Electro-Pop, Soul/Gospel, Funk/Disco, Psychédélisme, Rock
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Ca y est, deux ans après Flower Boy (2017), mon album de l'année, et sérieux prétendant au trône des meilleurs disques de la décennie, le génial Tyler, The Creator revient avec un nouveau disque, IGOR. Le sale gosse provocateur balançant des gros bangers de rap atonal aura bien changé, lui qui compose désormais des symphonies soul/pop délicates aux arrangements baroques et chante autant qu'il ne rappe.
Avec Flower Boy puis IGOR, il a su conquérir les amateurs de belles mélodies, d'arrangements soignés, d'inventivité sonore tout en gardant les puristes rap qui ont bien compris que sur ce terrain là aussi il est impeccable. C'est d'autant plus impressionnant que sur ce dernier disque, il produit et arrange tout. Etant lui même doué avec les machines et bon claviériste, il s'est pourtant entouré de pas mal de monde pour ajouter de la densité à ce disque impressionnant : une voix, un choeur par ci, une guitare par là, etc... En cela, il est à la fois le digne descendant de l'homme-studio capable de recréer un style musical entier avec trois bouts de sample façon Neptunes, et du rôle de chef-d'orchestre visionnaire d'un Kanye West depuis My Beautiful Dark Twisted Fantasy.
Ce disque à la croisée des influences (électro-pop des années 2000, hip-hop, pop post-Neptunes, soul psychédélique, rap saturé à la Yeezus...) est une réussite totale. Avec un nombre d'invités assez conséquent, à la voix comme à la prod, Tyler garde néanmoins la main sur un projet ultra-personnel et se montre en véritable chef-d'orchestre, capable d'utiliser les interventions de ces collaborateurs souvent proches et récurrents pour transcender les morceaux d'un disque qu'il a entièrement composé, arrangé et produit par ailleurs. La cohésion musicale est assortie d'une cohésion thématique totale, des textes à l'interprétation et au traitement des voix qui servent le propos narratif de cet album concept sur une relation amoureuse vouée à l'échec. C'est une oeuvre brillante, dense mais concise, qui ne perd pas une seconde mais laisse tout de même l'auditeur respirer à travers de magnifiques plages instrumentales souvent délicates, pour mieux le cueillir au banger suivant. Un très, très grand album.
A écouter sur Spotify ou Deezer ou Youtube
BILAN ALBUMS
***On a adoré
Mac Demarco - Here Comes The Cowboy
CANADA
Pop, Folk, Country/Blues, Rock, Synthpop, Funk
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This Old Dog, dernier album de Mac Demarco en date, m'avait déjà surpris par son côté minimaliste, quasi folk, et ses détours synthpop, nocturnes et mélancoliques. Here Comes The Cowboy, c'est exactement ça, en plus poussé et moins ambitieux, c'est à dire une épure totale musicalement, un tout très apaisé, calme, laid-back, avec des guitares folk/blues/country et des synthés chill à la Homeshake. Aimer cet album, ça n'est pas très difficile, tant le songwriting délicat est beau et intemporel, et l'interprétation touchante. Quelques-unes des plus belles chansons de Mac s'y trouvent, et les autres morceaux, facétieux, charment également. Le côté crooner sous nicotine de certains de ces titres me parle bien, ça évoque Dylan ou Sinatra, ça remonte loin, c'est couillu d'aller sur ce terrain, pas vendeur d'un côté et pas facile de convaincre les puristes de l'autre, respect. De manière générale, la plupart de ces pop songs douces auraient pu sortir n'importe quand entre les années 50 et maintenant, et c'est ce songwriting sans âge , classe sans trop en faire, qui fait la beauté du truc. C'est donc une oeuvre d'une beauté classique assez indiscutable, et même si Demarco est souvent farceur, son talent de mélodiste et d'interprète transcendent ces facéties et rendent vital un album qui aurait pu être monotone.
Mes morceaux préférés : Nobody, Finally Alone, Heart To Heart, Preoccupied, K, All Of Our Yesterdays, Skyless Moon, On The Square
A écouter sur Deezer ou Spotify
ROYAUME-UNI / FRANCE - Pop, Rock, Folk
Wand - Laughing Matter
Rock Indé
Belle sortie, qui voit le goupe d'éloigner de l'esthétique de Ty Segall et des Oh Sees pour aller vers quelque chose de plus 90's, rappelant souvent le Radiohead de OK Computer.
Ecouter sur Spotify
Rico Nasty & Kenny Beats - Anger Management
USA - Hip-Hop, Trap, Punk
Une tape bien violente, presque punk, qui prouve que Kenny Beats est un producteur polyvalent, capable de s'adapter à tous les styles.
Mes tracks préférées : Relative, Sell Out
Ecouter sur Spotify
Queen Key - Eat My Pussy Again
Hip-Hop, Trap
Une mixtape très éclectique au niveau du choix des beats, qui mettent bien en valeur le flow nonchalant, puissant et lubrique de Queen Key.
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Nathan Micay - Blue Spring (Electronique, Spotify)
***On a adoré
Mac Demarco - Here Comes The Cowboy
CANADA
Pop, Folk, Country/Blues, Rock, Synthpop, Funk
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This Old Dog, dernier album de Mac Demarco en date, m'avait déjà surpris par son côté minimaliste, quasi folk, et ses détours synthpop, nocturnes et mélancoliques. Here Comes The Cowboy, c'est exactement ça, en plus poussé et moins ambitieux, c'est à dire une épure totale musicalement, un tout très apaisé, calme, laid-back, avec des guitares folk/blues/country et des synthés chill à la Homeshake. Aimer cet album, ça n'est pas très difficile, tant le songwriting délicat est beau et intemporel, et l'interprétation touchante. Quelques-unes des plus belles chansons de Mac s'y trouvent, et les autres morceaux, facétieux, charment également. Le côté crooner sous nicotine de certains de ces titres me parle bien, ça évoque Dylan ou Sinatra, ça remonte loin, c'est couillu d'aller sur ce terrain, pas vendeur d'un côté et pas facile de convaincre les puristes de l'autre, respect. De manière générale, la plupart de ces pop songs douces auraient pu sortir n'importe quand entre les années 50 et maintenant, et c'est ce songwriting sans âge , classe sans trop en faire, qui fait la beauté du truc. C'est donc une oeuvre d'une beauté classique assez indiscutable, et même si Demarco est souvent farceur, son talent de mélodiste et d'interprète transcendent ces facéties et rendent vital un album qui aurait pu être monotone.
Mes morceaux préférés : Nobody, Finally Alone, Heart To Heart, Preoccupied, K, All Of Our Yesterdays, Skyless Moon, On The Square
A écouter sur Deezer ou Spotify
Vampire Weekend - Father Of The Bride
USA
Pop, Rock, Folk, Prog, Soft Rock / Dad Rock
Lien vers la chronique
Pas tout à fait conquis par les premiers singles de l'album, je m'attendais à être déçu par ce disque, alors que je considère leur précédent, Modern Vampires of The City (2013) comme un classique, et que leurs deux premiers ne sont pas loin derrière. Et puis, petit à petit, au fil des réécoutes, ces singles ont fini par me convaincre, et j'ai fini par apprécier la direction prog-folk que prenait l'album. Et je ne suis pas déçu. Des gros tubes finalement très accrocheurs, des styles musicaux mélangés, modernisés, des expérimentations savantes, des grosses mélodies, une production fine et inventive, j'ai tout ce qu'il me faut sur ce disque. Bref, c'est une bonne surprise pour moi, vous l'aurez compris. Je vous encourage à y jeter une oreille et à prendre le temps de vous approprier cet album assez dense, assez expérimental, à la démarche pop très joueuse.
Mes morceaux préférés : Unbearably White, Spring Now, My Mistake, Flower Moon, Sympathy
Ecouter sur Deezer ou Spotify
USA
Pop, Rock, Folk, Prog, Soft Rock / Dad Rock
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Pas tout à fait conquis par les premiers singles de l'album, je m'attendais à être déçu par ce disque, alors que je considère leur précédent, Modern Vampires of The City (2013) comme un classique, et que leurs deux premiers ne sont pas loin derrière. Et puis, petit à petit, au fil des réécoutes, ces singles ont fini par me convaincre, et j'ai fini par apprécier la direction prog-folk que prenait l'album. Et je ne suis pas déçu. Des gros tubes finalement très accrocheurs, des styles musicaux mélangés, modernisés, des expérimentations savantes, des grosses mélodies, une production fine et inventive, j'ai tout ce qu'il me faut sur ce disque. Bref, c'est une bonne surprise pour moi, vous l'aurez compris. Je vous encourage à y jeter une oreille et à prendre le temps de vous approprier cet album assez dense, assez expérimental, à la démarche pop très joueuse.
Mes morceaux préférés : Unbearably White, Spring Now, My Mistake, Flower Moon, Sympathy
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**On a beaucoup aimé :
Orville Peck - Pony
USA
Pop, Rock, Country, Folk, Post-Punk, Goth, Western
Lien vers la chronique
Avec une voix de crooner country-rock (Elvis Presley, Chris Isaak, Johnny Cash, Roy Orbison...) aux influences 80's (Depeche Mode, Talk Talk...) et un look masqué, Orville Peck ne peut pas laisser indifférent. Mais c'est en enchaînant les merveilleuses chansons qu'il arrive à imprimer son style unique et imposer ses choix artistiques couillus. Finalement, le seul défaut de ce disque c'est d'avoir commencé tellement fort qu'il était difficile de tenir les promesses d'un tel enchaînement initial de morceaux géniaux. En dehors de ça, c'est une superbe surprise, et certains de ces morceaux risquent de passer en boucle chez moi.
Mes morceaux préférés : Dead Of Night, Winds Change, Turn To Hate
A écouter sur Spotify ou Deezer
Kevin Morby - Oh My God
USA
Pop, Rock, Folk, Gospel
Lien vers la chronique
Sur une lancée incroyable depuis 2013 (5 albums – tous parfaits dans leur style), Kevin Morby est désormais attendu comme le messie à chacune de ses sorties par les connaisseurs. Et ça tombe bien parce que cet étrange disque parle de religion, mais l’interroge d’un point de vue extérieur, ce qui est un point de vue assez rare dans la pop et le rock. On retrouve quelques traces de cela musicalement : des chœurs aériens ou gospels, des suites d’accords grandiloquentes évoquant la musique religieuse sous toutes ses formes, des inflexions vocales de Dylan période born-again, etc… Mais le plus intéressant, c’est que ça accouche de grands morceaux, musicalement imparables. Certes, ce disque n’est mon préféré dans sa discographie. Un peu répétitif, c’est un disque un peu imparfait mais régulièrement très impressionnant, et c'est déjà beaucoup.
Pow! - Shift
USA
Punk/Garage, Electro-Rock, Pop, Psyché/Kraut, Post-punk/New Wave
Autant influencés par l'ex scène de San Francisco (Ty Segall, Thee Oh Sees...) que par d'illustres aînés (Brian Eno, Neu!, le punk, Blondie...) le duo électro-rock nous offre là un disque vénéneux, urgent et accrocheur.
Mes morceaux préférés : Dream Decay, Free The Floor, Scissors
Ecouter sur Bandcamp
*On a apprécié :
Peter Doherty - Peter Doherty & The Puta MadresOrville Peck - Pony
USA
Pop, Rock, Country, Folk, Post-Punk, Goth, Western
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Avec une voix de crooner country-rock (Elvis Presley, Chris Isaak, Johnny Cash, Roy Orbison...) aux influences 80's (Depeche Mode, Talk Talk...) et un look masqué, Orville Peck ne peut pas laisser indifférent. Mais c'est en enchaînant les merveilleuses chansons qu'il arrive à imprimer son style unique et imposer ses choix artistiques couillus. Finalement, le seul défaut de ce disque c'est d'avoir commencé tellement fort qu'il était difficile de tenir les promesses d'un tel enchaînement initial de morceaux géniaux. En dehors de ça, c'est une superbe surprise, et certains de ces morceaux risquent de passer en boucle chez moi.
Mes morceaux préférés : Dead Of Night, Winds Change, Turn To Hate
A écouter sur Spotify ou Deezer
Kevin Morby - Oh My God
USA
Pop, Rock, Folk, Gospel
Lien vers la chronique
Sur une lancée incroyable depuis 2013 (5 albums – tous parfaits dans leur style), Kevin Morby est désormais attendu comme le messie à chacune de ses sorties par les connaisseurs. Et ça tombe bien parce que cet étrange disque parle de religion, mais l’interroge d’un point de vue extérieur, ce qui est un point de vue assez rare dans la pop et le rock. On retrouve quelques traces de cela musicalement : des chœurs aériens ou gospels, des suites d’accords grandiloquentes évoquant la musique religieuse sous toutes ses formes, des inflexions vocales de Dylan période born-again, etc… Mais le plus intéressant, c’est que ça accouche de grands morceaux, musicalement imparables. Certes, ce disque n’est mon préféré dans sa discographie. Un peu répétitif, c’est un disque un peu imparfait mais régulièrement très impressionnant, et c'est déjà beaucoup.
Mes morceaux préférés : « Nothing Sacred / All Things Wild », « No Halo », « Oh My God », « Congratulations »
USA
Punk/Garage, Electro-Rock, Pop, Psyché/Kraut, Post-punk/New Wave
Autant influencés par l'ex scène de San Francisco (Ty Segall, Thee Oh Sees...) que par d'illustres aînés (Brian Eno, Neu!, le punk, Blondie...) le duo électro-rock nous offre là un disque vénéneux, urgent et accrocheur.
Mes morceaux préférés : Dream Decay, Free The Floor, Scissors
Ecouter sur Bandcamp
Herlin Riley - Perpetual Optimism
USA
Jazz
Une autre belle sortie pour le batteur, un peu moins marquante sur la durée que son précédent album, mais tout de même peu avare en bons moments.
A écouter sur Spotify
Matt Martians - The Last Party
USA
Electro-funk, Soul, Pop, Psyché, Hip-Hop/Rnb
Un peu décevant après un dernier album solo magistral, et un disque de The Internet parfait qui devait une partie non négligeable de son charme au flair musical de Matt, ce disque court, fait de bric et de broc, sonne bien, mais un peu précipité.
A écouter sur Spotify
Andrew Bird - My Finest Work Yet
Folk, Pop, Rock Indé
Très mélodique, puissamment interprété, ce disque fait assurément partie des meilleurs de son auteur.
Ecouter sur Spotify
USA
Jazz
Une autre belle sortie pour le batteur, un peu moins marquante sur la durée que son précédent album, mais tout de même peu avare en bons moments.
A écouter sur Spotify
Matt Martians - The Last Party
USA
Electro-funk, Soul, Pop, Psyché, Hip-Hop/Rnb
Un peu décevant après un dernier album solo magistral, et un disque de The Internet parfait qui devait une partie non négligeable de son charme au flair musical de Matt, ce disque court, fait de bric et de broc, sonne bien, mais un peu précipité.
A écouter sur Spotify
Andrew Bird - My Finest Work Yet
Folk, Pop, Rock Indé
Très mélodique, puissamment interprété, ce disque fait assurément partie des meilleurs de son auteur.
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*On a apprécié :
ROYAUME-UNI / FRANCE - Pop, Rock, Folk
Etant plutôt fan de Doherty, et
particulièrement des Babyshambles avec le recul, y compris leur dernier en
date, j’avais quand même décroché pour le retour des Libertines et le dernier
Doherty solo en date, j’ai bien aimé ces deux albums, très bien foutus, mais je
n’y suis pas beaucoup retourné depuis. Ce dernier album, avec les Puta Madres, me
plaît également bien, c’est un bel album, plus mature et apaisé encore que ce
qu’on a pu entendre d’un Doherty qui s’était déjà pas mal calmé, et la plupart
de ces chansons sont belles, bien interprétées, mais il leur manque un peu d’accroche
pour me convaincre totalement et pour que j’aie envie d’y revenir. Un bel album
tout de même.
A écouter sur Spotify
Wand - Laughing Matter
Rock Indé
Belle sortie, qui voit le goupe d'éloigner de l'esthétique de Ty Segall et des Oh Sees pour aller vers quelque chose de plus 90's, rappelant souvent le Radiohead de OK Computer.
Ecouter sur Spotify
Rico Nasty & Kenny Beats - Anger Management
USA - Hip-Hop, Trap, Punk
Une tape bien violente, presque punk, qui prouve que Kenny Beats est un producteur polyvalent, capable de s'adapter à tous les styles.
Mes tracks préférées : Relative, Sell Out
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Queen Key - Eat My Pussy Again
Hip-Hop, Trap
Une mixtape très éclectique au niveau du choix des beats, qui mettent bien en valeur le flow nonchalant, puissant et lubrique de Queen Key.
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Nathan Micay - Blue Spring (Electronique, Spotify)
Yung Bae - BAE2 (Future Funk, Bandcamp)
03 Greedo - Still Summer In The Projects (Hip-Hop, Spotify)
Kornél Kovacs - Stockholm Marathon (House, Spotify)
Bandgang Lonnie Bands - KOD (Hip-Hop, Spotify)
Tisakorean - A Guide to Being a Partying Freshman (Hip-Hop, Mumble Rap, Spotify)
DJ Muggs - Tuez-les tous (Abstract Hip-Hop, Boom-Bap, Spotify)
Carly Rae Jepsen - Dedicated (Electro-Pop, Spotify)
Rosie Lowe - YU (Rnb, Electro-Pop, Spotify)
Rammstein - RAMMSTEIN (Rock, Pop, Metal/Indus, Spotify)
Christophe - Christophe Etc (Chanson Française, Electro-Pop, Spotify)
Schoolboy Q - Gang Gang (Hip-Hop, Spotify)
03 Greedo - Still Summer In The Projects (Hip-Hop, Spotify)
Kornél Kovacs - Stockholm Marathon (House, Spotify)
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Tisakorean - A Guide to Being a Partying Freshman (Hip-Hop, Mumble Rap, Spotify)
DJ Muggs - Tuez-les tous (Abstract Hip-Hop, Boom-Bap, Spotify)
Carly Rae Jepsen - Dedicated (Electro-Pop, Spotify)
Rosie Lowe - YU (Rnb, Electro-Pop, Spotify)
Rammstein - RAMMSTEIN (Rock, Pop, Metal/Indus, Spotify)
Christophe - Christophe Etc (Chanson Française, Electro-Pop, Spotify)
Schoolboy Q - Gang Gang (Hip-Hop, Spotify)
Alex
Je dois avouer que le DE MARCO me laisse très sceptique. Oui, il y a d'excellentes chanson, oui il est cool et non-chalant, sympa tec, mais, pour moi, c'est autre chose parce que je trouve que De MARCO devient paresseux. Comme je l'ai dit chez Charlu, quand tu fais un triple style Sandinista, tu peux te permettre des trucs insignifiants ou anecdotiques, mais là, si on fait le ménage, il reste plus grand chose. Le pire, c'est que quand il se donne la peine, il nous fait de très grandes chansons.
RépondreSupprimerFaut qu'on lui donne un coup de pieds au cul ou qu'il change sa came pour se réveiller...
Pas d'accord je garde tout moi ;) j'y vois même un truc assez resséré (peu de morceaux, des durées courtes, peu de fioritures en arrangements), et une démarche faussement enfantine qui me plaît bien, un peu comme chez Nilsson, Katherine ou Richman quand ils jouaient sur ce terrain là.
SupprimerÇa amène un petit voile pudique qui cache de bien belles choses, je trouve, après c'est subjectif et je comprends ton avis, j'ai eu le même aux premières écoutes et il se justifie, peut être que je trouve de la profondeur là où il n'y en a pas, mais ce disque me touche beaucoup.
Merci pour ton passage et ton commentaire en tous cas !