Les aventures musicales de deux potes

Les aventures musicales de deux potes

lundi 10 mars 2014

GRAND JEU / PART 1

"Oh honey, why don't you come back ?" 

Le disque du retour, pour le meilleur ou pour le pire, à vous de choisir...

Le choix d'Alexandre :
Babyshambles - Sequel to the Prequel (2013)

 
  Come-back ou pas come-back ? Comme pour souligner la difficulté à distinguer un vrai retour d'un gros délai entre deux albums, accompagné par des pépins à l'intérieur du groupe, je vais vous parler du dernier Babyshambles, sorti l'an dernier.

  Il est placé dans cette catégorie car :
1) Le dernier date de 2007, et quoi qu'on en dise, 6 ans c'est long pour un groupe de rock.
2) Il y a eu des changements de personnel durant cette période, des départs du groupe (départ du batteur Adam Ficek...).
3) On a un moment cru que Doherty allait définitivement abandonner ce groupe au profit de la reformation jugée imminente des Libertines. Qui n'a eu lieu finalement que le temps de quelques concerts.
4) Et enfin, je fais ce que je veux, c'est chez moi ici. Si je l'ai tant attendu toutes ces années, je peux parler de retour.

  Bon, le plus important maintenant, la musique. Qualitativement, on ne craint pas grand chose musicalement, que ce soit avec les Libertines, les Babyshambles ou en solo, Doherty n'a jamais sorti un seul mauvais disque. J'oserais même dire que tous ces disques sont des indispensables du rock anglais. Je défie en duel le 1er qui me dit le contraire pour le second Libertines (oui, il y en a des comme ça).

  Ce disque sent bon l'artisanat et paradoxalement, le professionnalisme aussi. Je m'explique. D'un côté, on a ce son chaud, intimiste, avec énormément d'instruments acoustiques, et quelques électrifications, pour un tout qui sonne old school, groupe qui jamme en studios, bref, l'antithèse du son numérique et compressé. D'un autre côté, le groupe est bien plus carré et moins brouillon que par le passé, et le rendu semble donc plus pro. Mais là où l'on se rend compte que ces types sont doués, c'est que le côté brouillon qui faisait les charmes du "Down In Albion" des Babyshambles notamment, bien que moins présent, ne manque absolument pas. La magie du groupe est intacte.

  Pour parler plus précisément des morceaux, on a un album cohérent, sans aucune fausse note (cherchez un mauvais morceau, ou même un morceau dispensable ici, vous ne trouverez pas). Même le disque bonus est excellent, avec une très jolie reprise du After Hours du Velvet
  Parenthèse : peut être qu'elle est moins facile à trouver que quand je l'ai achetée au moment de la sortie, mais si vous pouvez trouver l'édition deluxe (ou special edition) avec le cd en plus, ne vous privez pas surtout.  

  Le disque, stylistiquement, est généralement d'obédience country-rock pour les arrangements, et on navigue entre rock anglais enlevé (Fireman, Seven Shades), pop anglaise 2000's (Nothing Comes To Nothing), délire jazzy-cabaret (Sequel To The Prequel), Dub (Dr No), et country-rock donc (Picture Me In A Hospital), voire folk. Et on finit en beauté avec la très dohertiesque Minefield.


  Enfin bref, jetez-y une oreille ou deux, absolument. Ca vaut largement le coup. La plupart des liens mis ci-dessus sont des extraits de live filmés par des amateurs, c'est dur de trouver des versions décentes de ces chansons sur youtube, je vous invite donc à suivre ce lien pour écouter l'abum sur spotify ou celui-ci pour deezer (version special edition dans les 2 cas).

Bonne écoute, et à dans deux jours les loulous ! 



ALEXANDRE

 

Le choix d'Etienne :

Bobby Womack - The Bravest Man In the Universe  (2012 )


     Comme beaucoup de gens de ma génération, le nom de cette légende de la soul n'était jamais parvenu à mes oreilles avant 2012. Il faut dire qu'il avait sombré dans la deuxième moitié des années 80, après un dernier album en 1985 et une compilation  "de fin de carrière" en 1993. A partir de là sa maison de disque le lâche, la drogue et les ennuis de santé non. Le voilà (presque) anonyme, et ruiné. On comprend donc le nom de cet album sorti en 2012, marquant son retour très remarqué sur la scène musicale.

     L'artiste naît dans une famille pauvre des états-unis, d'un père métallurgiste. Il commença la guitare en cachette, sur l'instrument que son père, pratiquant la coiffure pour arrondir les fins de mois, avait acquis en échange d'1 an de coupe à un client. Il débuta dans le gospel avec ses 5 frères, dans The Womack Brothers. Puis le groupe fut produit par Sam Cooke et changea de nom pour The Valentinos, alors que Robert Dwayne  "Bobby" Womack a 16 ans. Ils font alors les premières parties de Ray Charles, Sam Cooke ou James Brown. Il épousera d'ailleurs la veuve de Sam Cooke par la suite. Le groupe se séparera en 1966, et Bobby sortit son premier single, What Is This, en 1968. S'ensuivent de nombreuses collaborations et albums solo, dont le mythique Across 110th Street, musique du film éponyme, sorti en 1972, et qui sera son plus grand tube, avant sa traversée du désert débutant à la fin des 80's.


The Womack Brothers
Bobby Womack


    Grâce au dépoussiérage opéré par Quentin Tarantino, qui réutilise en 1997 Across 110th Street pour son Jackie Brown, mais surtout par la formidable perche que lui tend Damon Albarn en 2010, en lui proposant de participer à l'enregistrement, puis à la tournée de l'album Plastic Beach de Gorillaz. Et dire qu'il aurait refusé la proposition si sa fille, fan du groupe comme beaucoup de son âge, ne l'avait pas encouragé à accepter !  On y redécouvre alors sa sublime et rocailleuse voix, inchangée. C'est aussi Damon Albarn qui lui permettra de rencontrer Richard Russell d'XL Recordings, qui va produire son Bravest Man In The Universe, lui qui avait déjà produit en 2009 l'album retour de Gil Scott-Heron, I'm New Here. 
     Pour ce qui est de l'album, il nous propose ses textes parlant de foi, de pardon sur une sublime musique électronique faite par la "nouvelle génération" mélangeant soul, R'n'B et Hip Hop. Il collabore ainsi avec Lana Del Rey ou Fatoumata Diawara. La ton est sensible, les rythmes saccadés, l'instrumental classique, les aires nostalgiques. La sublime voix de Bobby apparaît comme un sample d'un autre temps, d'un âge d'or révolu, inchangée, posée sur ces boîtes à rythmes, tel un bande son abîmée. L'album culmine alors avec le très réussi Stupide et son introduction en hommage et avec la voix de Gil Scott-Heron.  
     L'artiste réussi pour moi un retour parfait, n'étant ni caricatural, ni dénaturé, il nous ouvre son cœur, et la musique y prend alors tout son sens, imprégnée de l'histoire de ce grand nom de la Soul Music.
     Comme annoncée sur notre blog, il préparerait un album pour 2014 avec la participation de Stevie Wonder (sur beaucoup de titres), Snoop Dogg, Rod Stewart, et Levert. Il n'exclu pas non plus de refaire un album avec Damon Albarn, mais pour un autre album. En espérant que tous ses projets ne soient pas coupé en vol par sa maladie d'Alzheimer.




Pour l'écouter :
Bobby Womack - The Bravest Man In the Universe ( Deezer )
Bobby Womack - The Bravest Man In the Universe ( Spotify )


Etienne






48 commentaires:

  1. Je connais trop peu Bobby Womack pour juger de la pertinence du choix. Concernant les Babyshambles, j'ai toujours pas écouté ce disque, pourtant, je préfère, de ce que j'en connais, largement les Babyshambles aux Libertines.

    RépondreSupprimer
  2. Bon, vous, tu, es le premier avec Babyshambles. Bravo, ta chronique m'a poussé à le trouver et me le placer en écoute en ce lundi matin, bonne pioche. Ce n'est pas moi qui vais jeter la pierre à un groupe qui maintient le flambeau pop rock anglais à la Kinks. Cette musique qui ne touche pas toujours les Américains, car ??? (Je pense à ce que les KINKS ont du faire pour passer l'Atlantique) moi qui ait suivi à la trace les JAM puis Paul Weller... Je suis content de t'avoir lu, car je prends bien du plaisir à "ton" disque.
    Bien vu!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci à toi ! Très content que tu aies aimé !
      Bien vu pour les Kinks. Et les Jam.... "Sounds Affects" est sûrement mon préféré d'eux. Très Kinks aussi. 1ère place interchangeable avec "Setting Sons", selon l'humeur du moment.

      La pop anglaise, comme c'est bien fait comme ici, c'est génial. Et tu as raison de le souligner, cet album est assez typique de ce qu'on attend d'un groupe du Royaume-Uni. On a un peu de tout, du dub, de la country... relecture rosbeef, et ça fonctionne impeccablement, parce que ces mecs font ça avec amour, et prennent du bon temps à jouer ensemble.

      Supprimer
  3. Pour le Bobby, je connais ce disque, un chouette album, mais moi qui me suis passionné pour la Soul de cette époque, une fois "Across 110th Street" en tête, j'avais été un peu frustré, un peu.
    A la limite, tant pis si ça fait mauvais coucheur, je préfère la manière à Al Green de revenir. Mon côté conservateur, peut-être?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'intérêt ici est de parler d'un retour que l'on a vécu ( car un retour découvert à posteriori n'a pas du tout la même valeur sentimentale, et constitue uniquement un album de plus dans la discographie à nos yeux ). Et étant que je ne suis que de façon très récente l'actualité musicale ( connaissais- je al green en 2008 ? J'ai du le découvrir en 2011 ), je n'ai pas pu vivre beaucoup de come back, d'où ce choix de 2012.
      Mais pour ma part je préfère la façon de Bobby, en renouvelant son style, plutôt qu'une façon classique où l'on fait la même chose en moins bien. D'autant que depuis les 70's la technique à explosée, et dans une visée purement artistique ce sont des outils extraordinaires et indispensables pour créer et faire vivre sa musique. Rester sur ses acquis, ne pas évoluer en 30 ans me parait soit commercial, soit borné ! ( ou peut être que c'est moi le borné : p )

      Supprimer
    2. C'est un beau sujet que tu lances ici. Il a ses variantes je pense, rien de définitif. Al Green par exemple et Bobby Womack ont un style d'écriture qui n'a pas tant changé. les arrangements peuvent faire la différence, mais par exemple Al Green souhaitait retrouver "son" Micro qui a une sonorité onctueuse qu'il ne retrouvait pas par ailleurs, si c'est lui qui le ressent, hein ;-)
      Sinon, ce n'est pas moi qui pousserait un artiste à se renouveler si cela devait se traduire par se renier. A contrario évoluer et en avoir envie, avec la prise de risque que l'on imagine, là je tire mon chapeau. Bowie, James Brown, Paul Weller, Damon Albarn pour n'en citer que quelques uns qui me viennent en tête.
      Mais Bobby Womack? Tu me ferais presque le réécouter pour voir, mais j'avais le souvenir que seuls les arrangements étaient un tant soit peu "nouveau"
      OK en écoute et j'abandonne "Lonnie Hewtt"

      Supprimer
    3. Oui tu ne penses pas directement à Bobby Womack car il n'a rien inventé de nouveau, en témoigne ta très bonne référence que je ne connaissais pas et qui est dans le même esprit, mais dont les arrangements sont tout de même largement différents ( l'arrangement de Bobby est très Trip Hop : un mélange d’acoustique et d'électronique )
      Mais la différence c'est que lui s'est réinventé et a pris des risques, alors que Al Green non. Si il a été aussi constant par intégrité musicale je lui tire mon chapeau, si c'est par sécurité je le plains. mais je ne suis aps sûr que j'aurai écouté son album si ce n'était pas Al Green. Bobby Womack je ne le connaissais pas avant et c'est cet album qui m'a touché en premier, plus que tout ce qu'il a fait en disco ou soul.

      Supprimer
    4. C'est plus compliqué que ça. Mon avis c'est que l'artiste doit avant tout faire ce qu'il a envie, et ce qu'il aime faire. Si ça passa par un renouvellement, tant mieux. Si c'est rester dans le même style et creuser son sillon album après album, peaufiner un style propre au groupe, pour moi c'est tout aussi louable.

      Parce que desfois, le changement pour le changement, c'est un peu ridicule. C'est pas parce qu'un type qui faisait de la folk se met à mettre des synthés partout qu'il est forcément génial, souvent c'est assez survendu. Et ça ne représente pas toujours une prise de risque, la critique a tendance à surestimer ce genre de moments de bravoure.
      Bref, je préfère un disque peu original et réussi à un renouvellement hypocrite et raté.

      Ceci dit, je suis le 1er à applaudir quand un groupe se renouvelle avec brio, ou au moins a tenté de le faire, mais vraiment sincèrement. On peut se planter complètement, mais quand le groupe y a cru, c'est tout à fait excusable, c'est louable de se mettre en danger pour arriver à quelque chose de différent.

      Attention donc à ne pas brader l'authenticité sur l'autel de la nouveauté. Par exemple, le "I Can't Stop" de Al Green (2003) est un excellent disque, la chanson titre une de ses meilleures, et une de mes chansons préférées tous genres confondus. Du pur Al Green, modernisé dans le son et les arrangements. Mais excellent. Si c'est excellent, on ne va pas lui demander de rajouter de virer les cordes et mettre Gesaffelstein derrière juste pour faire actuel. Le plus important reste la qualité, et souvent elle se trouve dans l'intention initiale. Ceci dit, le Bobby Womack est excellent aussi, d'ailleurs tu le sais j'ai failli le mettre moi-même. Il prend des risques, se renouvelle, c'est magnifique.

      Néanmoins, on peut nuancer : cette association allait de toutes façons mettre les critiques dans leur poche, et puis Le Gaitapis a raison : ça reste du Bobby Womack, même avec des beats et des blips électroniques derrière. C'est très beau, il se renouvelle beaucoup, mais il ne révolutionne pas non plus COMPLETEMENT son art. Je tenais à nuancer un peu. Si Al Green s'éclate à faire ce qu'il fait et qu'il m'emmène avec lui dans son trip, je dis amen. Même chose pour Bobby qui s'éclate avec Damon et me transporte, le plus important c'est qu'ils croient en ce qu'ils font et qu'ils le fassent bien. Les étiquettes de genre, c'est éphémère et superflu. C'est exactement pour cette raison que j'ai choisi le Babyshambles, plus traditionnel, les gens qui cherchent la hype à tout prix vont passer à côté, mais c'est un vrai trésor dans son genre.

      Supprimer
    5. La vérité parle par la bouche de la sagesse ! Je pense que tu nous mets tous d'accord. A force de caricaturer les traits pour appuyer sa thèse on arrive à des non sens.

      Supprimer
  4. Re Doherty (cf Sorgual).. pareil, j'adore ce disque..l'ai même placé dans le bilan 2013, vraimentun bon disque.
    Faut que je me mette à Womack.. :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te conseils Stupide si tu n'avais qu'un morceau à choisir sur l'album. Il reflète bien la globalité de celui-ci et est vraiment fantastique. En 2012 Il a tournée un bon moment sur radio Nova, c'est là où j'ai découvert Bobby Womack et cet album.

      Supprimer
    2. Ohhh..le naze.. mais je le connais .. tu me parles de Stupid et bim..je l'ai découvert en vacances 2012..j'étais au Portugal sous 40°C à l'ombre.. il est génial.. j'écoutais la BO 70's "Street machin".. arrff mon pauvre cerveau.. désolé.. trop bon le disk. On va dire que c'est la chaleur :D

      Supprimer
    3. J'avais peur de faire un four avec ce disque, content de voir qu'il reste des amateurs éclairés de Doherty par ici ;)

      Supprimer
    4. Me suis fait crier avec mon Babyshamble dans le top 2013..mais j'y peux rien, ce mec a u talent fou.. les disk sont des brûlot. Y'a vraiment que The Libertines qui me laisse froid. Ce solo est grandiose.

      Supprimer
  5. Bien sur fan de Pete et Peter, beaucoup aimé ce troisième album, toutes les influences de le britpop dans le sens quinquenal du terme, mais je préfère l'époque Libertines ... peut être aussi à l'époque l'éffet de bonne surprise.
    Pour Womack, c'est certain que Albarn a été un sacré ethnologue pour le faire revivre, et avec quel brio. Je n'ai pas tout aimésur cet album, mais c'est un bon disque. Paradoxalement je connais moins bien son passé et cela me donne envie de fouiller.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci !
      J'ai du mal à classer les deux, finalement pas mal de différences sur la forme, Babyshambles est moins héroïque et souvent plus posé et éthéré que Libertines. J'aime beaucoup ces deux périodes.

      Supprimer
  6. Interpellé par le Bobby Womack, nettement moins par le Baby Shambles.
    Bien joué, en tout cas.

    RépondreSupprimer
  7. Yo.
    Belles chroniques les kids.
    Womack et Tarantino ça s'est passé comme ça pour moi, joli coup !
    Et en plus on apprend des trucs, je ne savais pas par exemple que Doherty n'avait jamais sorti de mauvais disque mais je serai sévère sur la note technique : non, 6 ans c'est pas assez pour aujourd'hui !
    EWG

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, mais il y a eu dissolution du groupe ou quasi. Donc reformation, donc retour. Echecs et mat Mr. EWG.

      Supprimer
  8. Babyshambles....je reste circonspect. Bobby Womack? Je vais écouter, je connais peu.

    RépondreSupprimer
  9. Babyshambles, oui, c'est sympa, mais c'est loin de valoir le premier Libertines, et puis, est-ce réellement un retour ? 6 ans entre chaque disque, ça commence malheureusement à devenir presque la norme. On n'est plus dans les années 60 !
    Pour Womack, je me suis arrêté au sympathique "Teardrops" dans les années 80, depuis... Pas trop mon genre, en fait. Je suis assez exclusif en terme de style musical.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne le compare pas vraiment avec le 1er Libertines quand je l'écoute, je trouve juste ça bon, et dans un style assez différent, j'ai du mal à mettre les deux disques en parallèle.

      Pour le côté "retour", on a quand même eu une dissolution du groupe, des départs de membres fondateurs, le retour live des Libertines. Les Babyshambles ne sont pas passés loin de la fin, d'où le côté phoenix de cet album. D'autant plus que le bassiste qui a coécrit beaucoup de morceaux a failli mourir dans un accident de la route, et que c'est en grande partie lui qui est à l'origine de ce projet, du fait de cet accident donc.

      Ce disque revient d'assez loin pour que je puisse en parler comme d'un retour, en tous cas moi ça me suffit ! Et puis c'est comme ça que je l'ai vécu. 6 ans c'est long, un peu moins d'1/3 de ma vie quand même.

      Supprimer
  10. Pas encore écouté le dernier Babyshambles, pourquoi, chai pas! Mais parait qu'il est bon, je ne me fait pas de soucis pour ça, j'ai beaucoup aimé les deux premiers donc...

    Pour Bobby, c'est vrai que le mec est un peu un phénix, comme beaucoup d'autres (je pense), c'est via Gorillaz qui j'ai découvert le type. Un grand...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Fonce sur le Babyshambles !
      Pareil pour moi, "Stylo" m'a fait emprunter le double bestof de Bobby à la médiathèque. Il fait vivre le morceau à lui seul, incroyable.

      Supprimer
    2. Je me suis procuré l'album Pieces pour trois fois rien... Excellent en plus!

      Supprimer
  11. Ces histoires de sensibilité, on ne peut pas y faire grand chose, l'essentiel est que tu aies essayé ! A+

    RépondreSupprimer
  12. Tu es très mesurée dans tes propos ! Ca n'est pas totalement ton truc non plus, donc ?

    RépondreSupprimer
  13. Ah j'ai eu la même réaction que toi ( même si je n'en ai pas écouté énormément ). J'ai trouvé ça très sympa, mais assez courant finalement. Il faut vraiment l'écouter et le réécouter pour se faire un véritable avis ... ce que je n'ai aps encore fait !

    RépondreSupprimer
  14. Ah non je ne disais pas ça négativement ! :)
    Je me doutais que tu pensais ce que tu as mis en 2e commentaire, je voulais savoir ce qu'il en était. C'est tout à fait compréhensible ! :)

    RépondreSupprimer
  15. Je pense que c'est surtout un manque de temps, mais il te répondra mieux que moi :)

    Moi-même, je suis un peu sur le fil là, je manque de temps, aucune autre chronique n'est écrite... Heureusement que mes premiers jets sont potables, parce que je vais sûrement écrire tout le jeu comme pour cet article-là, en mode punk, à l'arrache, d'une traite, la veille, avec le disque en boucle depuis 2 jours. Appelez moi Sid Kerouac ^^

    RépondreSupprimer
  16. Même si tu as du mal avec Doherty, j'aimerais bien ton avis sur leur reprise d'After Hours, si tu as le temps de t'y plonger. Elle est sur spoty et deezer, dans les liens que j'ai mis ci-dessus. Merci ! A+

    RépondreSupprimer
  17. Bonsoir, Alexandre : bien d'accord avec toi sur Doherty, dont le côté instable nous promet encore bien des retours émouvants, et il est assez doué pour qu'on l'aime parti, revenu, avec les uns ou les autres ...
    Et j'ai justement l'édition 16 titres, que je te ferais passer avec plaisir, je te la mets où ? (actuellement en flac, je peux convertir en 320 si tu préfères).
    A bientôt donc !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh mais je l'ai aussi ! J'en compte même 17 sur les 2 cds. J'ai pris l'édition deluxe dès la semaine de la sortie, je n'ai pas réfléchi, et je ne regrette pas du tout. J'achète pas mal d'albums, dans la mesure de mes moyens limités. C'est très gentil à toi néanmoins, pour la proposition, et pour le commentaire !
      A bientôt !

      Supprimer
  18. Je te soutiens Alexandre, les écoute pas!! On y croyait plus, ils sont revenus!! En même temps avec Doherty dans les rangs ce doit être un bordel sans nom, il doit pas être facile à gérer ce mec-là, mais comme il a du talent il s'en sort toujours! Même moi ai appris à l'apprécier, c'est dire!
    Quant à Bobby Womack, très bon choix également, découvert pour ma part grâce à Jackie Brown et retrouvé avec plaisir chez Gorillaz! Ce fut d'autant plus un retour dans ma vie!
    A mercredi messieurs!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Exact, Doherty s'en sort toujours, merci pour ton soutien ! ;)

      Supprimer
  19. Babyshamble, je ne suis pas très fan.
    Bobby Womack, ça je suis et cours même. Pas écouté son dernier, noyé dans le flot incessant des sorties. Découvert aussi en 1997 via Tarantino.
    A +

    RépondreSupprimer
  20. Effectivement, j'ai lu un peu trop vite... j'en profite pour saluer Etienne, même si je n'ai pas le temps de me pencher vraiment sur son choix et coucou Sadaya, oui, Babyshambles serait un diminutif affectueux de bordel - avec un joli nom du coup!

    RépondreSupprimer
  21. Écrire à l'arrache y a que ça de vrai, je crois qu'on n'a été en avance qu'une seule fois sur Dcalc, à ne même pas savoir quel album on allait choisir avant le jour J. Question d'habitude finalement.

    RépondreSupprimer
  22. J'aime assez l'idée aussi, et il y a des thèmes sur lesquels je ne suis pas fixés non plus.

    RépondreSupprimer
  23. Babyshambles je passe, Doherty représente tout ce que j'exècre dans le rock en terme de personnalité, et sa musique ne m'a plus rien fait depuis le premier Libertines que j'aimais beaucoup mais que je n'écoute plus guère. Rien de mauvais dans sa disco peut-être (pas sur de tout connaître), mais rien de transcendant non plus dans un genre assez éculé.

    Bobby Womack j'adore la période début-milieu des 70s, en gros de Communication à Home Is Where the Heart Is en passant par le sublime Understanding et bien sûr Across 110th Street qui doit quand même beaucoup à l'arrangeur et compositeur JJ Johnsson (la version instrumentale avec ses cuivres blaxploitation est encore meilleure d'ailleurs). Le pauvre est atteint d'Alzheimer semble-t-il, j'espère qu'on le reverra sur disque. J'avais pas du tout aimé le Plastic Beach de Gorillaz, et Womack, mal employé, n'arrivait pas à mon sens à sauver Stylo de la débâcle clinquante, mais cet album du retour est pas mal du tout, un peu inégal quand même (Love Is Gonna Lift You Up ou Jubilee sont quand même assez affreux) mais plutôt élégant dans l'ensemble, dans les meilleurs moments ça me fait penser au morceau que Terry Callier avait sorti avec Massive Attack sans atteindre ce niveau quand même.

    RépondreSupprimer
  24. Hé ! Hé ! Première grande surprise de la semaine : je ne connaissais pas Babyshambles et je suis plutôt épaté.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh bien ! Mr Michards, ravi de vous avoir fait découvrir ces disques qui nous tiennent à cœur !
      Les deux premiers Babyshambles "Down In Albion" et "Shotter's Nation", sont très recommandables. Pas mal de riffs qui devraient être ta came :
      Pipedown : https://www.youtube.com/watch?v=oua_B7cVnyU
      Delivery : https://www.youtube.com/watch?v=79Y-EHqZNQA
      Fuck Forever : https://www.youtube.com/watch?v=pbSbcXTp5hU
      Et je peux continuer longtemps comme ça ! ;)

      Supprimer
  25. Festival de belles choses avec ce Bobby Womack !
    Messieurs, c'est un tir groupé efficace.

    RépondreSupprimer
  26. Oui c'est une question de temps et pas de timidité car n'ayant pas 1/4 de votre culture musicale je ne connais souvent pas les album et l'artiste de nom. Je suis donc souvent mal placé pour juger et du coup il me faudrait un temps énorme pour tout éplucher. Alors au lieu d'écouter un single sur chaque blog, je préfère écouter l'album en entier et faire un vrai commentaire, que 20 furtifs "génial".
    Et c'est vrai qu'entre s'occuper de son propre blog, entre la rédaction d'article qui dure plusieurs heures pour chacun et en amont un gros travail d'écoute pour découvrir des nouveau groupes, de nouveaux albums, je n'ai plus beaucoup de temps à donner sur les autres blogs. Sérieusement je vous admire car je ne sais pas comment vous faites !
    On aurait du faire un seul gros blog, avec tous les bloggeurs réunis, ça aurait été plus simple pour moi :p

    RépondreSupprimer
  27. Yo !

    Babyshamble, bien vu, bien joué, après l'album solo de Doherty je croyais le groupe dissous dans la vodka. Ceci dit j'ai trouvé ce disque moins brillant que le précédent qui reste mon préféré de la bande.

    Womack : je ne sais pas, j'ai toujours eu un blocage avec lui, genre "ce truc n'est pas fait pour moi". Finalement je ne le connais que par ce que tu cites Etienne : Tarantino et Gorillaz. Bien dans le contexte mais grosse appréhension en dehors.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour Babyshambles : peut être pas brillant au sens où on l'entend d'habitude, mais très honnête. Sage, sans doute, mais assez irréprochable dans son genre.

      Supprimer
    2. Oui tout à fait ça. Ca manque de moments forts comme il peut y en avoir sur Shotter's Nation et un peu aussi sur Albion.

      Supprimer