« Let’s Get It On »
Le disque qui vous donne envie de jouer des hanches. Et je ne parle pas de danser.
Le choix d'Etienne :
Stan Getz featuring João Gilberto - The Best Of Two Worlds (1976)
Lorsqu’on me dit "sensualité" je pense tout de suite à l’Amérique du Sud. Ce continent "chaud" où se concentrent toutes les danses sulfureuses ( tango, salsa, cha cha, mambo, bachata, merengue ), et aussi ces rythmes endiablés ( calypso, samba ). En capitale de cette sensualité exotique trône le Brésil, avec la langue la plus sensuelle du monde le "brésilien". Mais dans une vision plus occidentale, sensualité rime aussi avec saxophone, l'instrument le plus érotique du monde ( peut être du fait qu'il se joue avec une (h)anche ), celui des slows et des premiers baisers ( à la différence qu'il est ici ténor et non alto ). C'est donc un mix de ces deux piliers de la sensualité que je vous propose, avec cet album de Stan Getz et João Gilberto en featuring, enregistré au Brésil le 13 mars 1975 et sorti en 1976, avec la présence de la seconde épouse de ce dernier, Eloisa Buarque DeHollanda, qui pose sa voix pour le chant en anglais.
Après une période rock-jazz, Stan Getz revient en cet album, et pour la dernière fois de sa carrière, à son grand amour pour la bossa nova, qu'il a découvert en 1962 et dont il a largement participé à la diffusion, notamment grâce au fameux Girl from Ipanema, écrit en 1962 par Antonio Carlos Jobim, enregistré en 1963 avec Astrud Gilberto et João Gilberto, et sorti en 1964 ( présent sur mes 31 meilleurs morceaux ). Il est là aussi accompagné de son ami et "inventeur" de la bossa nova, João Gilberto, marquant le retour du duo après leurs albums des années 60, dont le dernier en dates Getz/Gilberto#2 ( 1964 ). Sur The Best Of Two Worlds ils interprètent entre autres des compositions d'Antonio Carlos Jobim ou Gilberto Gil.
Ils marquent alors un chef d'oeuvre du genre, toute en simplicité et grâce, d'un saxophone moite et chaud, de percutions claires et luxuriantes et d'une guitare sucrée et dansante. Les voix mélangeant l'anglais et le portugais sont sublimes, et d'une sensualité à tomber par terre. Le tout dans une ambiance tropicalement décontractée, laissant planer une insolente impression de facilité.
Cet album m'a "mis sur le cul" et c'est peut dire, tellement il fut une révélation pour mes oreilles. Il ne révolutionne rien mais marque l’apogée d'un artiste et d'un style par sa perfection de bout en bout, autant pour sa composition, que musicalement, vocalement, ainsi que pour sa production. Il fait aisément parti de mes albums favoris et d'un hypothétique top 10. Et si je ne pouvais vous conseiller l'écoute que d'un album, sur tous ceux que j'ai pu et que je vais vous proposer au cours de ce GJSF 08, c'est bien celui-ci. Alors laissez vous succomber à la délicieuse sensualité de ce monument.
Pour écouter -> Stan Getz - The Best Of Two Worlds ( Deezer )
Etienne
Le choix d'Alexandre :
JAGWAR MA - HOWLIN (2013)
Celui-ci m'a donné du fil à retordre. Je parle du thème. En effet, c'est compliqué de ne pas faire dans les poncifs (soul, funk, disco-funk, disco Moroder, rnb, jazz, électro-string à la Tellier...), et c'est quelque chose que je voulais éviter, je ne sais trop pourquoi. Et puis il me fallait un disque récent, règle que je me suis imposée en plus pour ce jeu.
Et puis au hasard de mes envies, en voulant mettre un disque pour mes révisions, je prends celui-ci sur mon étagère, le pose sur la platine, et m'assois à mon bureau. Et là, alors que le cd tourne et que les enceintes commencent à chauffer, la musique démarre. Premier morceau, "What Love". D'abord ce beat moite, puis ces voix, ces rythmes, arrivant par vagues et s'intensifiant petit à petit, lancinants.... Ce groove élastique, qui sent l'été, le soleil de plomb, la chaleur, la sueur sur le front... Tout en crescendo. Mais bien sûr ! Voilà mon disque. D'autant que ça continue avec le renfort d'une guitare qui appuie bien les temps, comme il le faut, sur la suivante, "Uncertainty".
Après une intro comme ça, je peux vous garantir que vous aurez un coup de chaud. Quid de l'album ? En gros, c'est le son Madchester, revu et corrigé par deux jeunes Australiens. Je vous avais dit, on fait difficilement moins cliché. Prenez de la house, du big beat, de la pop, du rock, du psyché, des acides, du soleil, et mélangez tout ça, vous obtiendrez... ce disque. Qui mettra n'importe qui dans le bon mood au début, est assez varié dans ces tempos et ambiances pour que ça soit le plus intéressant, et qui ne fera fuir personne. Tout le monde aime Jagwar Ma, potentiellement. Si vous les avez manqués l'an dernier, l'écoute est très recommandée.
Alexandre
Il fait chaud ici.
RépondreSupprimerEt il y a de la place pour tout le monde.
Supprimerhttp://vimeo.com/40291506
Hello.
RépondreSupprimer@Etienne : merci mais non merci, le ''brésilien'' ça prend pas chez moi. Le ''portoricain'' à la limite, pour rester dans la région, ou presque ...
@Alex : merci mais non merci, Madchester peut-être, conflit de générations aussi mais j'entends pas mal de Disco ici, une drôle de voix, et j'ai du mal.
Mais si ça marche pour vous ...
EWG : pas de souci pour le problème générationnel, je comprends, vieux ;)
SupprimerOuais, c'est jeune et ça croit inventer la roue (ou l'eau tiède) ...
SupprimerPar contre chuis moyen sur les smileys va falloir faire avec !
Beat moite tu y vas fort !! :D J'ai vu ce disque, connais pas encore.. vais essayer..enfin l'écoute, juste pour voir si ça l'fait.
RépondreSupprimerEn tout cas vous nous avez bien niké aujourd'hui.. vous faites sensuel, je crois qu'on est ts partis sexy :D... on apprend que dalle ...;D
T'as noté le petit jeu de mots glissé "à la Gainsbourg", merci ;)
SupprimerLe jazz sensuel plus que la musique chaloupée m'avait dans un premier temps atiré, et cet album merveilleux aurait pu faire l'affaire, par contre passer une nuit avec un Jaguar sous acide, pas question.
RépondreSupprimerOpen your mind, bro ! ;)
SupprimerPlutôt Jagwar Ma, que le Stan Getz pour ma part.
RépondreSupprimerMais pas forcément ma came quand même. Je crois que vous aurez du mal à jouer des hanches avec moi (et ne me dites pas que ça ne vous avait pas effleuré l'esprit !).
J'aurais pu taper dans le plus évident et rassembleur, mais je suis taquin. J'ai volontairement pris un album plus clivant, juste pour voir....
SupprimerEtienne : je ne crache pas sur le portugais / brésilien, j'aime toutes les langues. Mais je trouve l'espagnol (castillan) infiniment plus sensuel. Donc s'il fallait chercher dans cette région du globe pour moi c'est Cuba sans la moindre hésitation. Mais je trouve quand même l'association Amérique du sud / sensualité un peu trop cliché. L'érotisme est aussi bien dans une ruelle de Sheperd's Bush ou un bar de Kreuzberg. Ou même à Oulan Bator, mais je connais beaucoup moins.
RépondreSupprimerBref, le Stan Getz, sympa mais je ne bouge pas les hanches.
Alexandre ; arff, tu t'es un peu avancé, Jagwar Ma ne plait pas à tout le monde. C'est plutôt le coup de froid qui me guette. L'été, le soleil de plomb, la sueur sur le front...c'est affreux, j'ai des visions de téléfilms sur TF1.
Ce thème est tellement subjectif que je m'attends à vivre des moments difficiles en faisant le tour des blogs
Héhé, comme je l'ai dit au-dessus, j'ai voulu faire clivant ;)
SupprimerEt puis, moi je suis jeune, donc je sors avec des filles jeunes, donc elles aiment Jagwar Ma.... Ahem ;)
Ah oui c'est vrai que l'espagnol est très sensuel et romantique, mais mais le flot interminable de l'espagnol m'est un peu trop agressif. Par contre si on me parle langoureusement en espagnol, c'est autre chose ! Cependant la prononciation nasale du "brésilien", que je trouve sublime, me fait pencher pour lui !
SupprimerPour ce qui est du cliché d'associer Amérique du Sud et sensualité, je pense qu'il y a des fondements, mais qu'il ne faut pas généraliser. Je ne peux parler que du Brésil, mais il y a une culture très tactile, très corporelle, qui se voit dans la danse et qui associé à un climat chaud, où tout le monde se promène en petite tenue une bonne partie de l'année induisant une culture du corps et du paraître assez marqué, entraîne une ambiance très sensuelle ( pas tellement érotique et là je te suis il y a mille d'endroits plus érotiques ), surtout lorsque nous ne sommes pas habitué. C'est ça d'habiter en Bretagne ( où plutôt en sa périphérie pour ne pas défrayer les commentaires ).
Ouais, c'est jeune et ça croit inventer la roue (ou l'eau tiède) ...
SupprimerAh merde Everett, sors de ce corps.
@Etienne : concernant l'association pays chaud / sensualité je reste persuadé que c'est la mauvaise soupe que nous servent nos médias chéris depuis des lustres (TF1 encore une fois si tu nous entends...) avec entre autres atrocités les lambada, macarena, et foulamoua. C'est devenu une telle habitude d'associer bêtement les choses comme ça qu'on finit par y croire.
Quant à la langue, je l'ai dit je les aime toutes, portugais compris. Et Amalia Rodrigues ou Cesaria Evora qui chantent ça me fait des trucs. Et elles ont pas besoin d'être en string pour ça.
Amalia Rodrigues et Cesaria Evora en string ?!... que quelqu'un m'ôte cette image, mon dieu !
SupprimerJe reste camper sur mes positions, pour avoir été au brésil c'est assez net. par exemple tu ne fais pas une polis bise pour dire bonjours , mais tu enlace voluptueusement les gens, que tu connais où non ! Les médias généralisent, mais il y a du vrai dans le fond.
SupprimerMoi j'ai arrêté le camping il y a longtemps, je te laisse l'emplacement avec plaisir. Toute façon, il fait trop froid pour ça.
SupprimerÇa doit être chouette un voyage au Brésil mais je frémis à l'idée de sortir d'Europe. Encore une fois j'irai plus volontiers à Cuba, mais oui le Brésil c'est à voir.
Si j'étais psy, je dirais qu'Étienne est adepte de siestes crapuleuses dans un hamac, au bord de la plage sous les cocotiers.
RépondreSupprimerAlexandre, ce serait plutôt orgie démoniaque sous les spotlights des tropiques !!!!!
Dans les deux cas, je suis prêt à vous suivre.
Coup double des pervers pépères !!!!!!!!!!!
Ouh, ta description me va ! C'est vrai que le Jagwar Ma est ultra hédoniste.
Supprimerperso je préfere l'orgie..le Hamac faut être un grand sportif.
Supprimerje vais au moins pouvoir commenter la partie Stan Getz sans avoir a écouter tellement j'ai pu épuiser le travail du monsieur, en passant pas sa période Cool. J'aime ta chronique qui me fait tout de même regretter de ne pas pouvoir écouter de la musique aujourd'hui, je devrai même t'en voiloir, mais non, j'espère m'y replonger grâce à toi et PascalGeorges qui se penche sur VOYAGE
RépondreSupprimerhttp://lifesensationsinmusic.blogspot.fr/2014/03/stan-getz-voyage-blackhawk-1986.html
Par contre je me réserve ton 31 titres, je suis un fou des playlist(s?) des ... autres.
Jagwar Ma Faut que je revienne lire ....
Un grand merci pour le lien sur l'article de Pascal, car il est passionnant, passionné et imprégné ( le mien est un peu sec, il manque de vécu ) ! Cela m'a vraiment donné envie d'écouter cet album que je ne connais pas. Il est drôle de voir que tu ai connu Stan Getz par cette période, contrairement à beaucoup ( dont Pascal, Chris et moi à ce que j'ai pu lire ) qui avons appréhendé le monsieur par son versant Bossa Nova.
SupprimerSur les 5 périodes que site Pascal combien en connais-tu ( si ce n'est toutes )? Moi trop peu, mais je me suis laissé entendre que sa période jazz-rock n'étais pas exceptionnelle, miné par les abus de substances. Qu'en penses-tu ?
Hello, en passant autour de Getz.
SupprimerL'autre album je vais me renseigner, connais pas...
Pour la période Getz estampillée jazz rock, je dirais plutôt jazz électrique (enfin surtout les claviers...) - période seventies avec des pointures comme Coréa...
La légende dit sous substances, probablement, mais il n'est pas, en ces seventies, le seul (et d'ailleurs si on se renseigne sur les séances de studio de certains Brecker et autres Sanborn destinées à payer autre qu'un quotidien nutritionnel..;) et je ne pense pas que cela ait influencé à ce point sa sonorité ou sa démarche, c'est comme souvent un fait "social" qu'on a pour coutume de placer en justificatif, bref, en général Getz n'est jamais en dessous d'un certain niveau de qualité, même si, justement avec la bossa, il s'est un peu laissé embarquer sur les rivages commerciaux et ce, avec une certaine complaisance...
Cette complaisance qui nous plait tant finalement... et qui fait tant d'émules tout en le plaçant en sommets de popularité.
Getz comme beaucoup d'autres de cette génération a suivi l'histoire du jazz sans rester ancré dans un seul "genre"...
Certains sont restés bop, d'autres hard bop, d'autres free, etc...
Lui a préféré coller à chaque nouvelle génération et surement voulu être un jazzman évolutif de par ce choix.
Apasionado résume bien cet axiome avec Porcaro à la batterie, par exemple...
Et pourtant malgré l’enrobage souvent actuel ou actualisé (Captain Marvel) de telle ou telle époque, il reste immédiatement identifiable, toujours lui même, avec ce phrasé si personnel, cette approche si spécifique...
Peu ont osé s'embarquer ainsi dans les divers courants évolutifs...
Pour cela il faut une sacrée identité, une sacrée force de langage...
Getz avait certainement tout cela et bien d'autres choses encore avec une dimension visionnaire, sans pour autant se vouloir révolutionnaire - avec le cool il a donné...
Certes il n'est pas au degré extrême de Miles, mais tout de même quand on y réfléchit bien... en douceur, il en a vécu des esthétiques...
Et sa sonorité restera référente pour les instrumentistes saxophonistes...
Merci Etienne, de le placer ici, merci dev' pour la pub...
Voyage est un album miraculeux...
C'est juste ce que j'ai à en dire maintenant que je l'ai passé au crible.
à +
Bon, le vérité: j'ai entendu l'époque bossa chez le frère d'un pote, un frère plus vieux que nous (autre source de découverte, en général) mais autant je trouvais le tout "chouette" autant je n'avais pas gravé son nom dans ma mémoire.
SupprimerEnsuite il y a l'époque où je me décide au jazz - autre que vocal - et je tombe sur ce bouquin que je vante systématiquement "Passeport Pour Le Jazz" (Adler & Chocqueuse) et retrouver le nom de Stan Getz hors contexte Brésilien était une curiosité, et aborder ce jazz de la côte Ouest (La californiiiiiie) était séduisant.
Reste que son jeu onctueux sur les bossa (?) est assez jouissif et me fait penser à un autre que je ne retrouve pas (ça fait 30 minutes que je cherche) je vais revenir...
Ha voilà, cadeau
001. Don Byas - Don Byas On Blue Star - Laura.mp3
http://www26.zippyshare.com/v/75103439/file.html
oui il est indéniable que sur une longue carrière comme la sienne ( qui justifie l'évolutivité de sa musique), c'est sa texture de de son qui reste invariante et constitue le fil d’Ariane de sa discographie. Pour ce qui est du caractère commercial, c'est indéniable, mais cela ne rime pas forcement avec mauvais ( la preuve avec cet album à mon sens ). Pour ce qui est de l'utilisation de substance, je ne sais pas ce qu'il en est pour Getz, mais elles ont focrement une incidence dans la composition si elle sont utilisées ( surtout en cette période, qui est d'ailleurs ma préférée ). Miles Davis en est le meilleur exemple ! Ou plus récent et caricaturale, la musique et la culture techno des 90's. En tous cas tant d'albums à écouter pour bien saisir tous les tenant de ton discours, je sens "ma" médiathèque va se retrouver amputée de tous ses albums de Stan Getz et voyage en premier lieu !
Supprimerle gaitapis : aurais-tu un lien you tube ou autre pour ton morceau ? ( je n'ai pas réussi à en trouver ), car je ne suis pas très fan du téléchargement :/ J'imagine que pendant une longue période et encore maintenant, seul la partie bossa nova filtrait chez le Mr Tout le Monde, d'où le faite de l'avoir entendu fortuitement.
Je chercherai, mais le lien Zippy permet l'écoute sans télécharger. Ils ont un lecteur d'écoute (et quelques pub .. bon, faut bien vivre)
SupprimerMagnifique ton morceau ...
SupprimerHa ce petit jeu là, du genre écoute moi ça aussi .. tu enchaînes sur le Laura de Charlie Parker avec grand orchestre... Les puristes hurlent, mai aussi mais de plaisir. Mais je stoppe ici et te laisse vagabonder par ailleurs. A suivre
SupprimerVoilà enfin quelqu'un qui me soutient et qui n'a pas un un cœur de pierre. Merci Chris !
RépondreSupprimerMais non Chris ! ^^
RépondreSupprimerEn plus, c'est loin d'être une musique "de jeunes", pour moi c'est très Madchester : Happy Mondays, Primal Scream, Stone Roses...
1er album, l'an dernier, groupe assez frais donc. En résumé : Happy Mondays remis aux goûts du jour.
RépondreSupprimerJe ne connais pas cet album de Stan Getz et João Gilberto, à dire vrai je ne savais pas non plus que Chico Buarque (ah quel grand bonhomme aussi celui-là) avait une soeur chanteuse ! De Stan Getz sinon je connais surtout la période bossa, ses albums avec Evans, Luiz Bonfa etc. mais l'ovni que je conseille fortement c'est la BO du film Mickey One qu l'associe à nouveau à Eddie Sauter, son arrangeur sur Focus, chargé des compos sur cette réponse tout à fait méritoire aux essais ciné de Miles Davis et Duke Ellington. Miam !
RépondreSupprimerJagwar Ma sinon j'avais essayé à la sortie mais pour moi Madchester c'est 50% hédoniste et 50% bad trip, là c'est que de l'hédonisme, ça sent la recette pour clubs moites sans sel ni personnalité... gros bof.
Merci du conseil, voilà ma liste de choses à écouter entièrement dégueulassée par du Stan Getz, mais je l'ai bien cherché aussi ! Pour Chico Buarque, je ne connaissais pas cet homme, ni même sa musique, mais c'est chose faite. Finalement on se complète bien !
SupprimerPour Jagwar ma, c'est marrant je pensais ça, comme Alexandre, beaucoup plus consensuel, étant donné l'énorme succès des critiques à ce sujet. Mais apparemment non, au vu de vos réactions :p
J'aime bien les trucs 100% hédonistes, ça me défoule, et je n'ai aucune honte à ça ! :)
SupprimerA mon sens, c'est aussi intéressant de faire une chanson ultra gaie, qu'un truc dépressif. Charlu a même une théorie, comme quoi c'est bien plus dur de filer la pêche que le bourdon.
Ca me plaît, je trouve leur son varié, je leur décèle une vraie personnalité (l'album est ultra-cohérent). Et puis la plus grande partie de l'album est constituée de chansons pop, alors les clubs moites me paraissent loin... Et d'ailleurs, même si c'était le cas, être dansant n'a jamais été un défaut, pour moi.
Bref, pour moi, Jagwar Ma, c'est de la bonne. D'autant plus que j'avais pas mal de réserves au début, l'album a su me convaincre petit à petit. Mais tu penses ce que tu veux, chacun son opinion ! :)
A+
Peut-être, mais à dire vrai je trouve pas ça gai du tout comme musique, juste... moite et béat. Après bien sûr aucun rapport avec les clubs de chez nous aujourd'hui, je faisais plutôt référence aux clubs anglais de l'époque, Madchester c'était avant tout une musique de clubs (mais d'une autre époque, c'est clair). Après j'ai rien contre le revival en soi (Kasabian c'était pas si mauvais pour rester dans le même genre d'univers) mais je n'ai pas entendu sur cet album des chansons qui puissent le justifier, en fait je me suis juste royalement emmerdé, comme très souvent avec la pop anglaise à succès de ces dernières années.
SupprimerChico Buarque sinon il y a plein de trucs fabuleux (son album avec Morricone, surtout en version portugaise, plus naturelle pour lui dans le chant), les volumes 3 et 4 de Chico Buarque de Hollanda qui en font quasiment le Nick Drake sud-américain de l'époque à mon avis, ou le plus expérimental Construção... que de classiques.
SupprimerStan Getz (de plus avec João Gilberto), excellent choix !!
RépondreSupprimerPerso, j'adore et écoute souvent un album enregistré avec Charlie Byrd : "Jazz Samba" (1962). Pour moi, un "classique" de Latin Jazz/Samba !!!
Jagwar Ma - "Howlin" : Je suis hélas passé à coté de ce disque que beaucoup ont comparé aux Happy Mondays et Stones Roses, les grandes heures de Madchester !!!
Ton papier va me pousser à combler ma lacune.
A +
Tiens moi au courant de ton avis ;)
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