Les aventures musicales de deux potes

Les aventures musicales de deux potes

vendredi 25 novembre 2016

Aristocratie Indie Pop 2016 : Lionlimb (Shoo), Wild Nothing (Life Of Pause), & The Shacks (EP)


Lionlimb - Shoo (2016)

  Cet album est une bombe. Dès l'intro "God Knows" entre soul et pop de haute volée, on pense aux meilleurs : Lennon, Nilsson, Elliott Smith, Christopher Owens, Tobias Jesso Jr, Whitney. Avec ce son particulier, si chaud et volontairement ultra-vintage mais qui paradoxalement sonne ultra moderne... Un peu comme des Foxygen, avec le côté bordélique en moins. C'est criant sur les excellentes "Domino", "Tinman", et "Just Because" (à la pop-rock encore gorgée de soul, comme sur un Radio City moderne), la plus psychédélique "Ride", ou des morceaux avec une petite touche glam bienvenue comme "Lemonade" ou "Turnstile". Et toujours ce piano puissant aux accords bouleversants, comme sur le slow "Hang" ou le boogie "Blame Time". Qui peut même faire chialer comme sur le plus jazzy "Wide Bed". Et l'album se conclut comme il a commencé, par un sommet indie pop : "Crossroad". 
Ecoutez ce superbe disque ici, et dites m'en des nouvelles !





Wild Nothing - Life Of Pause (2016)

  Encore un superbe disque pop. Qui commence fort par un "Reichpop" fort mélodique aux sonorités et à la rythmique que n'auraient pas reniés les Talking Heads, ni Dev Hynes de Blood Orange plus près de nous. Et qui se poursuit par une série de tubes aux accroches synthétiques irrésistibles comme les géniales "Lady Blue", "TV Queen" et ma chouchoute "Life Of Pause", dans laquelle on entend du Foxygen (et du Todd Rundgren en filigrane). Les Foxygen sont aussi évoqués sur la très bonne "A Woman's Wisdom". Le post-punk de "Japanese Alice", "Alien", "Love Underneath My Thumb" et "To Know You" rappelle avec plaisir à la fois Low et Scary Monsters de Bowie, mais aussi Interpol et The Horrors. Tandis que les choeurs enchanteurs de "Adore" et sa délicate mélodie nous transportent avec un psychédélisme aussi ensoleillé que champêtre. Qui transparaît aussi sur la encore très rundgrenienne "Whenever I"
  Ce disque est de très grande classe, les mélodies sont intemporelles, le son est parfait, le chant est émouvant, c'est un grand album, point.




The Shacks - The Shacks EP (2016)

  De la bonne pop 60s à guitare avec une voix féminine mystérieuse et des arrangements à la Hazlewood, que demander de plus ? Tous les titres sont parfaits dans leur genre et explorent des contrées sonores variées, tout en conservant une vraie identité et un fil rouge sonique intact au long de l'écoute. 
  Bref, vous allez l'écouter (ici) et l'adorer ce généreux petit EP (9 morceaux pour 30 minutes, d'autres auraient nommé ça un album).



Alexandre


4 commentaires:

  1. Lionlimb m'a collé au casque pendant plusieurs jours, c'est un beau disque contagieux. Il va falloir que je retourne à Wild.. je ne me souviens plus des émotions.
    Et merci pour The Shacks.. connaissais pas du tout... j'avais juste ds mes souvenirs les remugles de Pale Fountains.. avec le groupe Shack..mais rien à voir, c'est juste la première idée qui m'est venues en voyant le nom.

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    1. Hey ! 3 très bons disques en effet, content que tu aies découvert au moins The Shacks

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  2. Je connais pas The Shacks, je vais écouter ça. Adoré le Lionlimb, évidemment. Le Wild Nothing ne m'avait pas marqué plus que ça en revanche. A réessayer, peut-être.

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    1. Réessaie, honnêtement je le trouve vraiment superbe le WN. Tu reviendras me dire ce que tu as pensé de The Shacks et si ton avis sur WN a changé ;)
      Merci pour ton commentaire et à bientôt !

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