Les aventures musicales de deux potes

Les aventures musicales de deux potes

mardi 27 décembre 2016

Ennio Morricone - The Hateful Eight (2016)


  Pour son grand retour à la BO, le maestro Morricone a fait fort avec le glacial et génial western en huis clos de Tarantino. Avec une lecture assez sombre du film, pour des thèmes aussi addictifs et dark que "L'Ultima Diligenza di Red Rock", qui capte à merveille l'essence du film en intégrant à cette noirceur une dose de mystère dans le rythme, les sonorités et la mélodie, de suspense dans la construction du morceau et d'humour (noir) avec le côté fou et baroque des arrangements. Un chef-d'oeuvre du genre.

  Et de la glaciale "Overture", dans laquelle la musique arrive à faire ressentir physiquement à la fois la tension, le froid mordant sur nos joues et les bottes qui font craqueler la neige sous nos pieds à l'émouvant (et un poil jazzy) "La Lettera Di Lincoln" couplé à la conclusion tragique de "La Puntura Della Morte", tout s'enchaîne avec brio, non seulement en accompagnant le film, mais aussi en écoute séparée. 

  Les inclusions de morceaux pop dans le film, comme dans la bande originale, sont géniaux (White Stripes, David Hess, Roy Orbison). Et la chanson folk de Jennifer Jason Leigh (aka Daisy Domergue), rythmée par le marteau de Kurt Russell, est superbe in universe et sur disque.

  Bref, un superbe disque. Qui vaut le coup, et c'est assez rare pour une BO. Ça doit être celle qui m'a le plus touché depuis Interstellar, c'est dire si je la tiens en haute estime. 

Alexandre 


4 commentaires:

  1. Je te/vous suis sur ta critique, plutôt FAN de Ennio avant qu'il ne se penche vers la BO plus orchestré à la John Barry/Williams (même si MISSION hein!!) Mais tu es tellement convaincant (va falloir aussi que je vois Interstellar, la BO ne m'avait pas frappé)

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    1. On peut se tutoyer ;) (?)
      Cette BO de Morricone est répétitive mais puissante !
      J'espère que ça te plaira, ainsi que celle d'interstellar

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    2. ha ha, c'est que quand je commente j'ai l'impression que vous êtes deux à lire, comme si les chroniques étaient à deux pensées, un qui rédige mais les deux qui seraient d'accord. ;-)

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    3. Et ce n'est pas faux, a quelques artistes près on ne parle que de choses qu'on aime tous les deux, nos goûts sont très proches ;) c'est surtout sur une échelle entre enthousiasme exagéré et appréciation mesurée qu'on se placerait différemment selon les disques !

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