Nao nous a charmé depuis son single avec AK Paul, le tubesque "So Good", et depuis on a adoré son EP (classé 11e parmi les meilleurs de 2015 dans mon top), et les singles avant coureurs de cet album. D'ailleurs, je regrette presque de les avoir découverts en avance, car malheureusement il s'agit de presque tous les meilleurs morceaux du disque, ce qui m'a valu une petite déception à la première écoute. Toute relative, car on a quand même là un album d'une bonne facture, blindé de chansons à tomber par terre. Et qui démarre avec classe et mesure par une "Intro (Like Velvet)" entre soul et rnb old school, presque a capella, avant la salve de tubes. Et là, que dire... le funky et princier "Get To Know Ya", l'électrofunk irrésistible de "Inhale/Exhale" et "Happy".... Rien à jeter sur ces titres, le groove est excellent, ultra moderne, les mélodies sucrées, et le chant est magnifique.
On poursuit avec un morceau plus calme et romantique, le "Adore You", en duo avec le très bon Abhi/Dijon. Cette chanson est pile poil entre deux classiques absolus, le "Sexual Healing" de Marvin Gaye et le "Adorn" de Miguel, c'est assez flagrant mais ça ne gâche pas cette bonne ballade. Suivie par deux morceaux tout aussi bons mais plus sombres, "In The Morning" (et son final noisy), et "Trophy", encore avec AK Paul, mais dont la guitare rappelle davantage le labyrinthique dernier album de Miguel que l'efficacité de leur précédent tube électrofunk/pop commun. Ces trois morceaux manquent du génie des tubes inauguraux, mais se tiennent très bien et j'aurai bien du mal à en jeter un seul.
Le titre suivant, par contre, est quintessentiel. "Bad Blood", qu'on vous a déjà présenté. Une immense tuerie. Nao se mue en sorcière soul sur une instrumentation électrofunk tubesque, c'est divin.
Après, ça se gâte un peu. Les morceaux "DWYM", "We Don't Give A" et "Give Me A Little" sont variés mais plus convenus et manquent de charisme. Et qui souffrent plus que les autres du défaut majeur de l'album : la production. Parfois étincelante, elle manque pourtant de travail sur les textures trop simplistes, et sur les rythmiques peu travaillées. Ça et quelques restes du rnb un peu mièvre des 90s. Mais je chipote. Heureusement l'album finit avec un autre impeccable tube, "Fool To Love", une ballade en apesanteur, "Blue Wine", puis "Girlfriend" qui est un peu la synthèse des deux. Et enfin le nu-soul et jazzy "Feels Like (Perfume)", magnifique.
Après, ça se gâte un peu. Les morceaux "DWYM", "We Don't Give A" et "Give Me A Little" sont variés mais plus convenus et manquent de charisme. Et qui souffrent plus que les autres du défaut majeur de l'album : la production. Parfois étincelante, elle manque pourtant de travail sur les textures trop simplistes, et sur les rythmiques peu travaillées. Ça et quelques restes du rnb un peu mièvre des 90s. Mais je chipote. Heureusement l'album finit avec un autre impeccable tube, "Fool To Love", une ballade en apesanteur, "Blue Wine", puis "Girlfriend" qui est un peu la synthèse des deux. Et enfin le nu-soul et jazzy "Feels Like (Perfume)", magnifique.
Bref, sur 18 titres (en comptant les interludes), qu'il y en ait seulement trois qui me plaisent moyennement, ce n'est pas en soi un énorme problème. Et si j'ai dit que la première écoute m'avait déçu, c'est que j'avais entend quasiment toutes les chansons sauf ces trois là. Au final, on a quand même un superbe album, qui est l'aboutissement réussi de ce début de carrière spectaculaire, et qui augure d'encore plus grandes choses par la suite.
Pour l'écouter, voilà le lien spotify.
Bonne écoute, merci pour votre passage ici, et à bientôt !
Alex
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